vendredi 29 novembre 2013

COACHING & GESTION DU STRESS : comment gérer la tension?

Il y a des moments dans la vie où on a l'impression d'accumuler les problèmes : "jamais 2 sans 3" dit-on :) parfois on tire la floche et on repart pour un tour...

Un processus inconscient de désensibilisation à la vie :
A force, même les plus positifs et les plus battants d'entre nous voient leur sourire se figer en grimace (souvent pour continuer à donner le change...). Accumulation de maladies, décès successifs, divorce, perte d'emploi, problèmes d'argent... L'accumulation des tensions extérieures "qu'il faut" affronter nous mettent dans une grande et constante tension intérieure.

Ces tensions intérieures physiques, psychiques, émotionnelles sont parfois telles et sans relâche que les plus grands amoureux de la vie pourraient finir par se contracter-rétracter pour faire "le gros dos.

Avez-vous remarqué comme il suffit d'une goutte d'eau pour faire déborder le vase? C'en est trop!  


La porte ouverte au sentiment d'impuissance

... et à son cortège de négativité, d'auto-disqualification, d'attentes-attentats, de violence, de désespoir. Les réactions sont multiples et somme toute amusantes (quand on les regarde de loin évidemment :), avec compassion et légèreté). Et on est aussi capable de sortir le grand jeu quand on utilise tour à tour une et l'autre de ces réactions :)

Certains s'en rajoutent - histoire de se donner du cœur à l'ouvrage Herculéen qui les attend - et sont des artistes pour amplifier leurs tensions intérieures en excitant leurs doutes, en alimentant leurs peurs (si possible irrationnelles aussi), et leur culpabilité.
Les autres se créent des attentes ultra importantes à l'intérieur d'eux-mêmes... qui en plus peuvent ne pas être sous leur contrôle... histoire de se sentir vraiment encore plus impuissant(e)s. Puis, rageant après leurs malheurs, cassent tout, agressent ceux qui ont de la chance - eux!
D'autres préfèrent s'enfoncer dans un désespoir (de plumes), pleurer toutes les larmes de leur corps et, boudant leur destin, décident, si c'est comme ça, de rester couché(e)s.
D'autres estiment qu'on doit leur porter secours, les sauver et s'indignent si ce n'est pas le cas - là commence la belle danse à 3 de la victime, de son sauveur et du bourreau :).
Certains encore font les comptes et comparent, s'insurgent de l'injustice criante de l'herbe plus verte ailleurs. Hélas, s'il trouvent une oreille attentive à leur part envieuse, la vie n'a pas de tribunal qui tranche... et on a chacun sa vie à vivre (avec son lot de plaisir et déplaisir)!
D'autres encore, paralysé(e)s par leur impuissance, préfèrent adopter le mode évitement et enfoncer bien profondément la tête dans le sol en Style Autruche, quitte à utiliser toute leur créativité pour se distraire de leurs problèmes... jusqu'au moment où ils attrapent un missile sol-air dans le ..u. :)

Quoiqu'il en soit, lorsque nous sommes confrontés trop longtemps à notre sentiment d'impuissance, inconsciemment, nous faisons tout pour ne plus sentir... nous lâchons notre sensibilité à la réalité, délaissant du coup les petits plaisirs du quotidien.

Petit à petit, sans qu'on le réalise, l'insensibilité prend de plus en plus place dans notre nouvel espace malheureux.
Plongé(e) dans notre impuissance, on n'est plus capable de sentir, d'être sensible aux belles choses de la vie, nous finissons par ne plus avoir confiance en elle ni dans notre puissance.
Notre mental négatif à pris le pouvoir sur nous.

Nous fuyons (Internet pour cela peut vraiment nous "aider") et nous ne savons plus goûter ni nous réjouir de ce qui "reste" bon autour de nous : le sourire de notre enfant qui (ouf!) ne vit pas les mêmes tensions intérieures, le rayon de soleil qui nous réchauffe ou la neige éclatante (bientôt!!!!) qui nous invite à une magistrale bataille de boule de neige, le goût du chocolat et le croquant de ses noisettes qui ne sert plus que d'anti-dépresseur ;), le plaisir d'un bain bien chaud aux huiles essentielles...

STOPPPPPPPP! Notre plus grand obstacle au bonheur est cette lente insensibilisation au petits plaisirs de la vie, l'isolement plus ou moins confortable qu'entraine notre fixation constante sur l'objet de nos tensions. 

Le conséquence de cette insensibilisation? Tourner obsessionnellement en mode mental négatif, agressif, blocage, ou paralysie... ce qui n'améliore pas la situation, que du contraire!!! 

Rien de pire qu'un mental négatif pour bloquer les énergies dynamisantes extérieures!

... Pas étonnant que si l'on ne se réveille pas bien vite de ce comportement certes naturel mais dysfonctionnant, au final c'est ce qu'on craignait de pire qui peut arriver! C'est fou comme "notre réalité" (notre quotidien) est la réalisation de notre mental!!!!

Goûter, sentir et agir, résoudre, goûter, sentir et agir... 
C'est en veillant à rester "sensible" au quotidien (ie être capable de prendre plaisir avec tous ses sens : ouïe, odorat, vue, toucher)  et en utilisant sa créativité positive pour mettre en place des solutions que l'on finit par s'en sortir. Être positif lorsqu'on est assailli(e) de problème ne nous met pas en danger!!! Être positif ne nous empêche pas d'être réaliste! Relativiser permet de ne pas amplifier le stress négatif...

Apprendre à souffler et à lâcher nos soucis à certains moment... Même si franchement, là c'est la mouise :), créer de l'espace dans notre cerveau, donner de l'air à nos pensées nous permet de porter notre attention sur autre chose (nourrir nos relations, ...), de reprendre conscience de cette sensibilité que l'on possède. Régénéré(e) et ayant pris un peu de recul, c'est souvent là qu'on a l'idée de génie (ou que l'on fait une rencontre déterminante) qui nous sort de nos problèmes.


(extrait de Matin Magique) :

«N’édifiez pas d’obstacles imaginaires. Par ailleurs, minimisez les prétendues difficultés rencontrées; analysez-les froidement et traitez-les judicieusement, vous verrez que vous en viendrez à bout. Que la peur ne vienne pas les dresser devant vous comme un obstacle infranchissable..»
– Dr Norman Vincent Peale

"Quelles sont les peurs qui vous empêchent d’avancer dans la direction de vos rêves, ou simplement de profiter de la vie? Quelle est la meilleure façon de remédier à ces stress, selon vous?

Lorsqu’il est question de la peur, on parle généralement de la vaincre. Ou de l’ignorer. Ou de la surmonter. Et si notre peur avait parfois la mission non pas de nous arrêter, mais de nous guider?

Évidemment, il y a des peurs – probablement la majorité d’entre elles – qui sont irrationnelles et que l’on gagne à ignorer. C’est de ce type de peur dont je parle généralement, d’ailleurs… Cette anxiété qui nous gruge sans rien donner.

Mais si cette sensation vertigineuse que l’on appelle «peur» est souvent déraisonnable et inutile, cela ne veut pas dire qu’elle l’est tout le temps.

Parfois, elle est ancrée dans la réalité, et elle a un message important à nous communiquer.
Parfois, elle est comme une amie qui nous invite à acquérir les aptitudes dont on a besoin pour exceller dans notre travail avec nos futurs clients.
Ou une amie qui nous invite à consulter un thérapeute pour ne pas qu’on reproduise les mêmes comportements dans notre prochaine relation amoureuse.

On tend à confondre ces formes de peur, puisqu’on utilise le même mot pour les désigner, mais ce sont des phénomènes très différents que l’on ne peut, en fait, même pas comparer.

Ainsi, lesquelles de vos craintes pourraient être justifiées, et constituer même une invitation à faire des actions qui mettront toutes les chances de votre côté? Plutôt que d’essayer de les ignorer, peut-être gagneriez-vous au contraire à vous en inspirer?

Car oui, sans en faire une règle générale, il est possible que vous ayez raison d’avoir peur. Ce n’est pas négatif. C’est juste la réalité".

mardi 26 novembre 2013

COACHING & amour de soi : surtout ne pas vouloir s'améliorer :) !

(Extrait de Matin Magique)

"Il est difficile de s’aimer quand on n’est pas fier de soi. Pensons à quand on mange compulsivement, par exemple. Ou quand on n’a pas été aussi productif qu’on avait planifié l’être. Ou quand on ressent des émotions comme la jalousie. À ces moments, on peut être incroyablement dur, et se bombarder silencieusement des pires insultes qui soient.

Donc oui, il peut être très difficile de s’aimer – ou de se tolérer, même, parfois! – lorsqu’on ne se sent pas à la hauteur. Or, c’est justement pourquoi il est si important de le faire! Car évidemment, il serait plus facile d’être tendre envers nous si on était en pleine possession de nos moyens… Mais c’est quand on se rencontre nus, dans toute notre vulnérabilité et notre humanité, que le véritable amour est cultivé. Exactement comme avec nos proches, finalement : si on aime l’autre seulement lorsqu’il est beau, grand, fort et rayonnant, ce n’est même pas de l’amour en partant.

Quand on se sent honteux et petit, on présume généralement que le grand défi à relever est de changer le comportement qui nous amène à nous sentir ainsi. Or, bien que ce soit certainement une bonne idée (particulièrement lorsque le comportement en question a un impact sur les membres de notre entourage), la plus grande chose que l’on peut accomplir lorsqu’on est dans cet état n’est pas de s’améliorer, mais bien d’avoir le courage de s’aimer malgré tout, exactement tel qu’on est.
 


«La première et principale chose est d'être dans l'amour avec vous-même. 
Ne soyez pas dur; soyez doux, prenez soin de vous. 
Apprenez à vous pardonner encore et encore, sept fois, soixante-dix-sept fois, sept cent soixante-dix-sept fois. 
Apprenez à vous pardonner. 
Ne soyez pas dur; ne soyez pas antagonique envers vous-même, alors vous fleurirez.»
– Osho, Ecstasy: The Forgotten Language



 Sur ce, je vous souhaite la plus belle des journées!
Marie-Pier
P.-S. Si quelqu'un vous a invité sur cette page, notez que vous pouvez vous abonner à Matin Magique sur http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – du lundi au vendredi. C'est gratuit. :-)"

vendredi 15 novembre 2013

COACHING : avoir du pouvoir sur sa vie, rien de tel pour notre bien-être!

Il y a "autorité" = qui me donne des responsabilités (habilité à répondre), ie je suis capable, avec fermeté et empathie, de prendre les bonnes décisions qui protègent ceux dont j'ai l'autorité.

et "autoritarisme" = je profite de mon statut hiérarchique de décisionnaire pour prendre le pouvoir sur l'autre de manière tyranique ou despote... Peu importe pour moi ce qui lui en coûte!

Le résultat sur la vie commune et chacun - en termes de qualité relationnelle, de santé et de bien-être - diffère totalement...

"Ferons-nous mieux que les babouins?

Depuis plus de trente ans, le neurobiologiste Robert Sapolsky de l’université de Stanford étudie les conséquences du stress sur les primates dans une colonie de babouins du Masaï-Mara, au Kenya. Quels enseignements en tirer sur la gestion du stress et les systèmes managériaux ?
Stress et hiérarchie

Les premières observations montraient que cette colonie de babouins, peu menacée par les prédateurs, avait facilement accès à la nourriture et que ses membres avaient beaucoup de temps libre. Dans cette colonie très hiérarchisée, les mâles dominants accédaient au haut de la hiérarchie en se montrant plus agressifs et plus rusés. Ils étaient peu sociables, passaient peu de temps avec leurs congénères et bénéficiaient de tous les avantages. Ils consacraient l’essentiel de leur temps à harceler les autres membres de la colonie. Sapolsky observa également que chacun connaissait sa place et savait qui il pouvait torturer et par qui il pouvait être torturé et il fit 2 découvertes :
·         La position sociale déterminait le niveau de stress des membres de la colonie : les résultats au scanner montraient que les chefs primates, non stressés, secrétaient plus de dopamine (hormone du plaisir) que les subalternes.
·         Les subalternes, soumis à un stress permanent, souffraient d’une tension artérielle et d’un rythme cardiaque élevés.

Un universitaire londonien, Michael Marmot, a mené une étude semblable sur 28 000 agents de la fonction publique britannique. Il en est arrivé aux mêmes conclusions : plus l’individu se situe bas dans la hiérarchie, plus son risque de développer des pathologies mortelles liées au stress est élevé.

Crise et changement de paradigme... Il y a 20 ans, les babouins ont pioché de la nourriture dans les déchets d’un campement de touristes et ont mangé de la viande infectée par le bacille de la tuberculose. Ce sont les mâles qui ont été le plus affectés : la moitié d’entre eux sont morts en particulier les mâles dominants qui s’étaient servis en premier sans en laisser aux autres.

Avec la disparition des mâles dominants, la colonie s’en est trouvée transformée : il restait deux fois plus de femelles et les mâles restant étaient bienveillants, sociables. Cela a complètement changé l’ambiance. Cette troupe se caractérise aujourd’hui par sa prospérité, un niveau d’agressivité très bas et un niveau de sociabilité élevé. Les babouins n’ont plus aucun problème d’hypertension, ni d’anxiété comme le montre le résultat des analyses.

Les conclusions et les enseignements pour le management :)

Michael Marmot a corroboré ce constat chez les humains :
·         Avoir du contrôle sur sa vie, sur sa charge de travail diminue le stress ;
·         Quand les personnes ont plus de contrôle et qu’elles se sentent traitées de manière équitable et juste, le taux de maladie baisse.
·         Faire participer davantage les collaborateurs, leur donner un plus grand pouvoir de décision, les récompenser permet d’avoir un environnement de travail plus sain et plus productif.

Si les babouins ont été capables en une génération de transformer un système social qui paraissait immuable, les relations humaines ne peuvent-elles pas changer aussi ?
La colonie des babouins a prospéré. Saurons-nous faire de même ?
La bienveillance est-elle la valeur managériale d’avenir?"

Source : 11 novembre 2013 - Écrit par Jean-Pierre Testa

lundi 11 novembre 2013

COACHING & Principe du Yin et du Yang - prendre conscience de ces énergies pour équiliber sa vie...




Selon les chinois, l’harmonie du monde est maintenue grâce au Yin et au Yang, ces deux forces complémentaires en éternel changement. Le Yin et le Yang sont étroitement liés, complémentaires et unis. Chacun d'entre nous possède une dominante d'énergie Yin ou Yang, mais ces deux forces ne s'opposent pas pour autant : elles sont toutes les deux présentes dans chaque individu.

Le Yin symbolise la part féminine qui est en nous, l'inconscient, la nuit, la lune, le repos.
Le Yang symbolise la part masculine, le conscient, le jour, le soleil, l'action.

Dans le symbole bien connu, le Yin pur (noir) contient du Yang et le Yang pur (blanc) contient du Yin. Ce symbole représente l'équilibre dans la dualité, la complémentarité, l'union des opposés. 
Les points noirs et blancs au centre de chaque partie du symbole rappellent que ces deux principes sont liés, qu'ils se succèdent mutuellement et que l'un n'existe pas sans l'autre. Chacun des deux porte à l'intérieur le germe de l'autre. Dans tout ce qui existe, il est possible d'y retrouver à la fois le Yin et le Yang. Et, merveille!, la rencontre de ce noir et de ce blanc ne crée pas du gris, mais elle crée toutes les couleurs possibles de la vie. :)



Ce principe doit toujours être en équilibre. Même si l'on n'y veille pas consciemment, l'équilibre Yin Yang s'impose naturellement. Si à un moment le Yin est trop fort, le Yang le sera par la suite et ramènera l'équilibre. Tout ce que nous faisons amène un certain déséquilibre... qui est rééquilibré par une autre action. Ex : par instinct de survie, la personne trop Yang finit par lâcher prise (ou par tomber malade). Et la personne trop Yin finit pas s'y mettre... quand elle sent le danger. :)

Qu'il s'agisse de sortir de sa dominante Yin ou Yang, c'est inconfortable. Nous cherchons le plus rapidement possible à revenir au statut quo : rien faire ou chercher quelque chose à faire et vite! Ces deux façons de fonctionner sont partiellement dysfonctionnelles dans la mesure si elles engendrent un sentiment d'impuissance face à la vie en général et à notre place dans le monde. Le comportement Yang exagéré ne permet pas de répit et le comportement Yin exagéré ne permet aucune contribution significative dans la famille, l'entreprise, la communauté, la société.

Un vrai lâcher prise est souvent le résultat d'un (ré)équilibre Yin Yang à plusieurs niveaux. Cet état d'esprit est souvent accompagné de la prise de conscience que le sort du monde ne dépend pas uniquement de nous. Et que chaque geste qu'on pose a quand même une incidence sur les gens qui nous entoure, notre environnement, sur le monde.

Il est amusant de regarder autour de nous pour repérer partout le principe du Yin et du Yang. Vous pourrez ainsi avoir des exemples à porter de mains pour gérer efficacement vos déséquilibres".

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mardi 5 novembre 2013

COACHING & BURN-OUT

Le BURNOUT... 
Notre société occidentale en produit à la pelle...

Le "Style Stress" est "in", il est à la mode dans tous les milieux de vie, surtout dans les entreprises :

- ça fait sérieux et important,
- c'est nécessaire à la motivation,
- ça prouve l’engagement,
- ça montre qu'il y a un gros enjeu à la clé.


Pourquoi ne pas plutôt travailler sur la motivation, le TEAM BUILDING, l’intéressement aux profits, des projets porteurs qui génèrent un état d’urgence et non pas l’inquiétude associée au stress?

Malgré tous les nouveaux moyens à disposition, nombre de coachs se déclarent en faveur d’un "bon stress"...  Des patrons se vantent d’avoir bâtit leur réussite en (com)pressant leurs employés afin d’obtenir une maximisation de la productivité dans ce temps de crise. "Faire toujours plus et mieux avec toujours moins de moyen et de temps"... On appelle ça "culture d'entreprise" mais ne s'agit-il pas d'avantage de chantage émotionnel ou chantage tout court, de menaces, d'indifférence, de maltraitance? La liste des moyens pervers utilisés est longue.

La recette du BURNOUT (selon Guy Hauray, neuro-coach) :
"Choisissez une atmosphère survoltée, 
+ placez un fond de bon gros besoin de reconnaissance (soyez généreux) 
+  une couche de culpabilité (à base judéo-chrétienne de préférence) pré-mixée avec un peu de honte + un soupçon (juste un neurone suffira) de discernement 
+ un zeste de carence affective 
+ une hypertrophie (bien mûre s’il vous plaît) du sens des responsabilités 
+ une ‘démesure d'ambition’ 
+ une pincée de perfectionnisme et placez le tout au bain-marie sous la surveillance d’un pervers narcissique.

Vous avez-là une recette que vous pourrez agrémenter en ajoutant les ingrédients d’un foyer conflictuel ou en instance de divorce et le tour est joué. Vous avez là un excellent burn out à servir tout chaud à votre société d’assurances". 

Le BURNOUT ne manque pas de toucher celui qui souffre du syndrome du sauveur
Cette personne voit des feux à éteindre partout autour d'elle. Elle s'occupe des besoins des autres souvent avant même qu'ils aient appelé à l'aide. Elle pense savoir ce qui est bon pour eux et dans "sa grande générosité", ne peut pas ne pas intervenir! ;) Ajouter à cela un besoin inconscient de rédemption. Vous savez, la personne qui a un vieux fond de culpabilité ou de honte et qui cherche à se racheter aux yeux des autres. Vous en connaissez?

Le BURNOUT ne manque pas de toucher celui qui souffre du syndrome du perfectionniste. 
Cette personne n'arrive pas/plus à déléguer. Se sentant en danger (de perdre du chiffre, de perdre son emploi...), elle se retrouve dans une irrésistible compulsion de devoir tout contrôler. De fil en aiguille, elle accumule les tâches et les responsabilités jusqu'à ne plus pouvoir gérer. Le résultat: un sentiment d'impuissance, de dépersonnalisation et de cynisme.

1 personne sur 4 vit un BURNOUT à un moment de sa vie.
... Mais de la part des entreprises et de nos gouvernants, le recul, la réflexion est souvent absente. L'ironie, c'est que c'est l'état et les entreprises qui bien souvent (sauf pour les indépendants à qui ça arrive, ils ne sont pas à l'abris!) vont payer la facture du traitement des burnout de leurs collaborateurs. Heureusement, depuis quelques temps, les DRH s'inquiètent de l'ampleur de ce fléau qui coûte très cher à la société, à l'entreprise, à l'humain.

Qu'est-ce qui construit le BURNOUT?
En entreprise, l'employé est d'une part sommé de faire preuve d'autonomie, de créativité et de leadership tout en devant s'ajuster à des objectifs, à des règles de procédure de plus en plus strictes. Son poste est revu à chaque instant, il risque sa place et le siège éjectable non seulement au moindre faux pas, mais aussi à la moindre restriction budgétaire. On ne fait pas de cadeau! Il doit se conformer à un profil type de comportement vis-à-vis duquel il est évalué en permanence. La situation qu'il doit gérer est pleine de contraintes extrêmes bien souvent incompatibles. Par ailleurs, le sentiment d'appartenance à un groupe s'étiole, l'employé est permuté d'une équipe de travail à l'autre en fonction des nécessités dictées par les projets. L'employé n'a plus le temps de créer des liens, et l'isolement psychologique le paralyse. Dans la volonté des dirigeants d'améliorer les profits et de subsister face à la concurrence, les changements structurels dépassent le rythme de 20% par an, ce qui n'est pas souhaitable sur le plan humain : le néo-limbique, cette aire cérébrale qui hait le changement, paralyse les facultés d'adaptation. Les capacités d'adaptation et d'apprentissage sont sollicitées en permanence. Et si l'on craque, il restera - peut-être - la voie de garage...


Certaines entreprises ont compris...
Les entreprises "humaines" font profiler leurs cadres dans l’intérêt des deux parties. Ainsi, en  périodes crise, les DRH et les responsables du management connaissent mieux les ressources et les limites de chacun. On s’intègre plus facilement, on s’épanouit dans une profession ou un poste qui correspond à nos traits de personnalités, notre tempérament et nos ambitions. On est plus créatif, plus productif et plus heureux. 
Vivement qu'elles deviennent de plus en plus nombreuses...