mardi 11 juin 2013

COACHING - se libérer de l'esclavage de nos obligations pour choisir d'agir librement!

La construction de la prison des contraintes et des obligations, ça commence tout petit : chaque fois qu'un petit enfant, bien en lien avec son élan, bien connecté à son principe du plaisir, dit "je veux", il s'entend dire "on ne dit pas je veux (c'est impoli!), on dit je voudrais s'il te plait..." 

Face à tant d'élan de vie - indécent, pourquoi se sent-on la grande responsabilité en tant qu'adulte de lui apprendre le principe de la (sur)réalité? : "Tu dois apprendre que tu n'as pas tout ce que tu veux dans la vie! Tu crois quoi? La vie c'est dure! Il faut se battre pour la gagner!"(etc)... Et du coup, même si l'élan de cet enfant était réalisable et aurait pu apporter un moment de plaisir partagé à tous, on lui coupe cet élan, histoire de profiter de la situation pour lui apprendre les "bons principes"... (Bon, il sera peut-être couvert de cadeaux onéreux pour compenser ensuite)...

Bref! Petit à petit, nous obéissons à cette perception de la vie pleine d'interdits gratuitement frustrants, de conditions qui nous font soi-disant travailler notre souplesse, d'obligations parfois insensées qui nous permettent de décrocher la floche de l'amour conditionnel... Bref, nous nous adaptons à notre environnement. Et au fur et à mesure que nous nous domestiquons à notre éducation, nous perdons la connexion à notre liberté de penser et d'agir, de choisir!!!!

Pour être aimé(e), reconnu(e), par peur du rejet, nous sommes prêt(e) à vendre notre âme (à qui en voudra), nous sommes formaté(e) à mettre toute la gomme pour correspondre, coller aux attentes des autres sans aucun discernement (à quoi bon)... au point que l'on finit même parfois par croire dur comme fer (ou comme enfer) que ces attentes sont les nôtres!!! 

Nous sommes convaincu(e) qu'y répondre le mieux possible est même la preuve que l'on tient/ assume/ respecte parfaitement notre rôle (la bonne élève, le fils idéal, la bonne mère, l'homme professionnel...). On trouve même une certaine fierté à ce que cela nous coûte en sacrifices. Au plus tenir notre rôle nous coûte en obligations, contraintes, et menues difficultés, au plus on mérite de gommettes!

Réveillons-nous!!!!!!

"Ces habitudes de langage qui paraissent très responsables et très dignes : "il faut, tu dois, je n'ai pas le choix, j'ai toujours fait comme ça" ... et qui cependant expriment un asservissement, une soumission à quelque chose d'extérieur à soi " - Thomas d'Ansembourg (extrait de son livre "Etre heureux ce n'est pas nécessairement confortable").


Pourquoi un tel langage de "victime" ou "d'esclave"?  Les "il faut, tu dois, je n'ai pas le choix, j'ai toujours fait comme ça" n'expriment pas l'adhésion responsable à une valeur ou un idéal, mais plutôt l’exécution mécanique, automatique d'une contrainte, d'une obligation. Le fonctionnement, à ce "niveau de conscience", est lourd, contraint, douloureux, sans perspective ni liberté.

Nous ne faisons certes pas toujours ce que nous aimerions faire (nul besoin de l'apprendre, la vie nous le fait comprendre!) et nous devons aussi tenir compte des autres. Toutefois, le fait d'agir avec conscience en tenant compte de soi et de son environnement, en se libérant de principes qui ne tiennent en fait pas la route, pour faire ses choix en toute liberté, est source de bien-être intérieur!

Derrière tout "Il faut, je dois" il y a un "Je voudrais" ou un "Je tiens vraiment à"!!! (re)Prendre conscience de ces élans nous rebranche sur notre joie de vivre, sur notre liberté d'être et d'agir, à un niveau de conscience infiniment plus léger, ouvert sur des possibles... 

Bien sur, ces élans ont été si souvent et longtemps bridés qu'ils ne sont ni faciles ni confortables à clarifier :). Mais un jour à la fois, progressivement se (re)sensibiliser à ses élans permet à la (re)connexion de se faire :)!

Pourquoi ne pas choisir le langage de l'acteur et du créateur de sa vie?
Je veux, je choisis, j'aime, j'ai l'élan, j'adore, je souhaite...
:)) 
 

lundi 10 juin 2013

COACHING - Une brochure pour aider l'enseignant à détecter et accompagner l'élève à haut potentiel

"Une brochure "Enseigner aux élèves à haut potentiel", fruit d'une étude interuniversitaire, sera présentée le 7 juin prochain à Namur et distribuée aux écoles avant la rentrée scolaire, afin d'aider les enseignants à mieux accompagner ces élèves jadis qualifiés de "surdoués".

Un enfant à haut potentiel sur trois est en échec scolaire.

"Ces élèves brillants et autonomes peuvent se faire les plus discrets possible ou au contraire se comporter de façon très provocante vis-à-vis de l'enseignant et des autres adultes qui l'entourent, manifestant ainsi leur souffrance de n'être pas compris", relève la ministre de l'Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet dans une circulaire d'information.

L'étude interuniversitaire(UCL, UMons et ULB) sur laquelle se fonde la brochure insiste sur l'importance particulière, pour ces élèves, de la relation aux enseignants. Elle souligne l'intérêt de formations pour enseignants, afin que ces derniers reconnaissent comme tels ces enfants pour mieux les intégrer dans la classe.

Car l'élève à haut potentiel doit aussi être laissé dans l'environnement "naturel" des enfants de son âge, participant ainsi à une communauté respectueuse des différences où apprendre le vivre-ensemble comme d'autres, selon l'étude.

Une brochure a été réalisée par l'administration de l'enseignement et la recherche scientifique (AGERS) pour aider les équipes éducatives à répondre à ces "besoins spécifiques, comme le sont ceux qui souffrent de troubles de l'apprentissage". Outre les questions de la détection et de la variété des profils concernés, elle aborde des pistes de "différenciation pédagogique". Le travail collectif et celui des centres psycho-médico-sociaux y est également développé." (Belga)
http://www.scoop.it/t/revue-du-web-de-l-ucl/p/4002404483/une-brochure-pour-aider-l-enseignant-a-detecter-et-accompagner-l-eleve-a-haut-potentiel 

samedi 8 juin 2013

BIODANZA - Stage Dionysos à Dunkerke avec Cecilia Vera


Stage Dionysos  - Plaisir - Bonheur - Transcendance
Dionysos : Dieu du Bonheur
Un stage pour danser nos passions, sources d’extase et de plaisir
L’extase originelle nous relie à la vie
Nous danserons la Grâce et la bénédiction des fruits de notre terre
Ce stage offre un travail sacré et divin
Cérémonie des fruits – massage
Célébrer la joie d’être en vie
Un niveau d’approfondissement dans la Biodanza  Système Rolando Toro

Cérémonie en Hommage à Rolando Toro
Du Samedi 31 Août à 13h00 au Dimanche 1er Septembre à 16h00
(accueil le samedi à partir de 12 h 00)
Château Lesieur - Coudekerque-Branche 59210 (agglo Dunkerque)
VIVENCIAS  DANS  LE  PARC  (si météo favorable)

Cecilia VERA
Formée par Rolando Toro y compris à l’extension Biodanza et Retour à Dionysos
Directrice de l’école El Canelo - Santiago du Chili
Désignée par Rolando Toro comme membre du Comité Scientifique de la Biodanza

CONTACT : Olivier BLOT  
0033 6 25 45 14 67
olivier4.blot@free.fr
www.somosbiodanza.cl

Le Tarif comprend 4 Vivencias + Buffet
Très bon Buffet  dimanche midi (par le meilleur traiteur de Dunkerque)
Boissons – biscuits servis en permanence
155 Euros si versement d’arrhes (100 €) AVANT le 30 juin
165 Euros si versement d’arrhes (100 €) APRES le 30 juin

Tarif spécial et Parrainage
 pour les professeurs titulaires ou en supervision
15 € réduction pour les professeurs (140 € au lieu de 155 €)
20 € de réduction par parrainage issu du cours hebdo
(Tarif normal pour les personnes parrainées et 5 parrainages maxi)

HEBERGEMENT : RESERVER AVANT le 15 JUIN !!! (Nombre de places limitées)
 « L’Escale »  :  situé en bord de mer ;  à côté du port de plaisance du Grand large (quartier du Grand large)  à Dunkerque, à 7  min en voiture du Château Lesieur
 Réservation : signalez-vous Biodanza
Tel : 03-28-63-36-34
ajlescale@afeji.org

mardi 4 juin 2013

COACHING - C'est quoi "aider" l'autre?

C'est quoi "aider" l'autre?

Une amie très cher me disait "Ce gyrophare que j'ai sur la tête, si je pouvais me le mettre ailleurs, je serai bien plus éclairée de l'intérieur!!!". J'adore cette expression on ne plus haute en couleur :)), j'y pense souvent!

On confond souvent "aider" avec "sauver" l'autre.
Plus une personne compte pour nous, plus nous nous laissons intimider par sa souffrance, plus nous avons tendance à hisser bien haut notre gyrophare, plus nous nous agitons pour trouver les moyens de "l'épargner de la dureté de la vie" (souvent conséquences de ses choix, attitudes…).

Si on peut être là pour l'autre, l'aider (ou plutôt lui proposer notre aide), on ne peut en réalité ni le sauver, ni l'obliger à accepter notre aide... Le sauveur crée la victime et appelle toujours tôt ou tard le bourreau (qui est tour à tour l'ex-sauveur ou l'ex-victime)...

La meilleure façon d’aider quelqu’un est de se brancher - et de rester branché(e) à sa force vitale, à cette partie de chacun de nous qui recherche l'équilibre et la joie.

"Chaque fois que l’on se branche à la partie «malade» d’une personne, on nourrit cette partie «malade»". (...) "En fait, toute pensée, toute parole/toute action qui prend appui sur le présupposé que la personne est faible, tend à renforcer sa faiblesse, même si ce n’est pas notre intention. Ceci au niveau psychologique, mais aussi au niveau «énergétique» qui transcende nos paroles et nos actions".  Marie-Pier (Matin Magique)

Les difficultés que nous avons à vivre, à dépasser sont toujours des opportunités de grandir, d'explorer de nouvelles parties de notre potentiel. Mais parfois nous rechignons, nous refusons l'obstacle ou nous enfouissons bien loin notre tête dans le sable pour ne rien voir :). Souvent nous avons besoin de toucher le fond de la piscine pour pouvoir remonter, changer, évoluer, transformer une part de nous... Le fait que quelqu'un nous tienne la tête hors de l'eau ne fait que ralentir le processus d'évolution!

"Une personne souffrante a oublié la partie d’elle qui est en paix, elle ne croit plus en la joie. Elle n’a pas besoin qu’on lui rappelle qu’elle est souffrante… Elle a besoin que l’on voit ce qu’elle n’est plus capable de voir".

Aider l'autre, c'est lui montrer notre confiance (avec beaucoup de patience et parfois une dose d'impitoyabilité pour rompre certains chantages affectifs) dans le fait qu'elle va finir par trouver sa solution. C'est l'accompagner pour qu'elle fasse ce chemin, c'est être là et ne pas en rajouter.

"Respecter les gens, ce n’est pas les respecter seulement lorsqu’ils vont dans la direction que l’on juge saine… C’est les respecter même lorsqu’ils font de «mauvais» choix".