lundi 30 décembre 2013

COACHING : quelques bonnes résolutions pour accueillir l'année nouvelle :)

Et si nous profitions de cette année nouvelle pour faire le point sur notre vie?
Nous avons une tendance, surtout dans les pays où on nous a fait croire que le bonheur est un droit, voire un devoir - à être en attente de ce bonheur et de se plaindre, de déprimer, de se culpabiliser ou de se révolter s'il n'est pas là, en partie ou complètement...

La proposition est d'un instant mettre en doute nos images toutes faites du bonheur, de regarder en face toutes ces perceptions parfois extrêmement limitatives de ce que "être heureux" signifie pour nous. Prenons conscience de toutes ces attentes-conditions-sine-qua-non-à-notre-bonheur que l'on se crée, de toutes ces croyances limitantes qui nous coupent de notre pouvoir de nous connecter au bonheur qui existe déjà dans la vie que l'on mène!!!


Pour être heureux, n'en faisons plus une destination mais un état d'esprit...

Un état d'esprit, ça n'est pas nécessairement quelque chose de naturel qui nous est donné à la naissance. Parfois, il fait le construire avec conscience... 

Plutôt que de rechercher insatiablement ou désespérément le bonheur pour être heureux, plutôt que de voir les autres et la vie comme la cause de nos frustrations, voire de notre malheur, prenons nos responsabilités (= notre habilité à répondre)!  
Et la question est : qu'est-ce ce qui nous empêche d'être heureux, aujourd'hui, dans nos comportements?

Nous plaindre
Se plaindre des situations, des choses, des gens n'améliore rien, que du contraire. En réalité, personne ou rien ne peut nous rendre malheureux, à moins qu'on ne le permette. Ce n’est pas la situation qui déclenche ces sentiments, mais plutôt notre façon de l’envisager.

Trouver des excuses
Regardons comment nos excuses nous piègent, comment elles nous limitent et nous bloquent sur une situation, nous empêchant de nous développer, d’améliorer nos vies et celles des autres. En plus, dans 99,9% des cas, ces excuses ne sont même pas réelles.

S'accrocher à notre passé
Qu'il s'agisse d'être nostalgique ou d'être marqué(e) par les drames de notre passé, cela nous empêche d'être bien ancré dans le moment présent... le seul moment sur lequel nous pouvons agir, avoir du pouvoir. Nous ne sommes pas notre histoire. Soyons présent dans tout ce que nous faisons et profitons, goûtons à tout ce que la vie nous donne là maintenant.

Se mettre en attente
"Les attentes sont des attentats". C'est quand on lâche prise, qu'on se détache des choses (ça ne veut pas dire qu'on cesse de les aimer : l’amour, ce n'est pas de l’attachement!) que l'on devient paisible, tolérant(e) et serein(e). La situation devient alors comme par hasard :) plus claire, on peut comprendre les choses sans avoir à se forcer.

Asséner des reproches, critiquer
Est-ce vraiment juste de blâmer les autres pour ce que nous n’avons pas, ce qu'on ressent, ou ce que l'on ne ressent pas? Chacun est unique et a le droit d'exprimer sa différence même si cela ne nous agrée pas. Si nos priorités et nos valeurs sont légitimes pour nous, elles ne sont pas universelles. Cessons d’abandonner notre pouvoir, assumons nos choix et reprenons la responsabilité de notre vie.

Étiqueter, juger
Cessons d’étiqueter les choses, les gens ou les évènements qu'on ne comprend pas. Saisissons toutes les opportunités qui se présentent à nous de travailler notre tolérance, notre ouverture d'esprit et notre non jugement. Ce n'est pas parce que cela ne nous convient pas que l'on doit juger, rejetter ou condamner. Les autres sont les miroirs de notre différence, remercions leurs différences car ils nous aident à confirmer nos choix, nos priorités et nos valeurs.

Opter pour la négativité
Impossible d'être heureux si on s'apitoie sur soi-même et/ou si on n’envisage que l’échec. Faisons la guerre à nos pensées négatives et démotivantes. Ne nous laissons pas envahir en croyant qu'elles sont la réalité! Ce n'est qu'un point de vue... négatif! Cherchons le point de vue positif, trouvons ce que nous pouvons faire pour changer la situation et agissons, nous n'en serons que plus heureux.

Nous limiter à nos peurs et nos incapacités
A bien y réfléchir, à quoi cela sert de nous donner des limites sur ce que nous pouvons faire ou ne pas faire? Ne laissons plus ces limites s’imposer à nous, osons même l'échec (l'important c'est de participer à la vie), déployons nos ailes pour voler vers ce qui nous rendrait plus vivant. La peur est une illusion, elle n’existe pas, c’est une chose que vous nous créons. Pensez au scarabée : c'est parce qu'il ne sait pas qu'en toute logique il ne devrait pas savoir voler qu'il vole! ;)

Répondre aux (soi-disant) attentes des autres
Beaucoup d'entre nous se conforment à ce (qu'ils croient) que nos parents, nos amis, notre conjoint ou même nos enfants, le gouvernement attendent d’eux. Prenons des liberté et osons écouter notre petite voix intérieure. Donnons du leste à notre besoin de plaire aux autres, nous risquons d'y perdre notre vie! Veillons à ce que l’opinion, les attentes ou les jugements des autres ne nous coupent pas de la voie qui serait épanouissante pour nous.

Éviter ou résister au changement
Utiliser les mêmes ingrédients et la même recette nous donnera toujours le même résultat. Parfois un petit changement peut avoir un grand effet! Changer (parfois seulement notre point de vue) est la seule chose qui nous permet d’évoluer, d’améliorer notre vie et celle de ceux qui nous entourent.

Vouloir avoir toujours raison
Certains d’entre nous préfèrent mettre en péril des relations avec des personnes importantes pour eux plutôt que d'avoir tort. Cela en vaut-il vraiment la peine? Au moment où vous sentez que vous voulez prouver que vous avez raison, demandez-vous: « Est-il plus important que j’aie raison ou que je prenne soin de la relation? »

Mettre de l'énergie pour impressionner les autres
Que d’efforts  nous pouvons faire parfois pour sembler être quelqu'un qu'on n'est pas, uniquement parce qu'on veut se faire aimer. Les choses ne marchent pas ainsi. Au contraire, c'est au moment où on tombe le masque et qu'on accepte d’être soi tout simplement que les autres peuvent réellement nous apprécier.

Vouloir tout contrôler
Faisons confiance à notre entourage et à la vie, acceptons que ce ne soit pas toujours strictement "à notre manière". Parfois, on est même positivement étonné(e)!... En tout cas, c'est plus gai pour tout le monde. Apprenons à laisser chacun être tel qu’il est et nous ne nous en sentirons que bien mieux.

"Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage!" Albert Schweizer

... et nul n'est besoin d'être riche, beau ou belle, intelligent(e) pour ça!

vendredi 20 décembre 2013

COACHING & ESTIME DE SOI - Pas besoin d'être beau pour pouvoir s'aimer et être aimé...

On parle de "beauté intérieure"... agaçant d'entendre de telle "sornettes" quand on n'arrive pas à faire la paix avec son image, son apparence!

« J'étais souvent en proie à des accès de désespoir ; je ne pouvais croire que le bonheur pût exister sur terre pour un être affligé d'un nez aussi épaté, de lèvres aussi épaisses et d'aussi petits yeux gris que moi : je suppliais Dieu de faire un miracle et de me changer en beau garçon ; tout ce que je possédais dans le présent, tout ce que je pourrais posséder dans l'avenir, j'étais prêt à le donner pour avoir un joli visage. » Tolstoï

Beaucoup d'hommes ou de femmes ressentent la même chose, persuadés d'être des personnes moches, laides, disgracieuses. Et nos ados, n'en parlons pas! Les jeunes filles - et de plus en plus les jeunes garçons - n'acceptent plus de se faire prendre en photo "à la volée". Elles doivent avoir pris LA pose qui convient et qui met soi-disant en valeur : légèrement de profil, l'oeil "sexy" fixe sur la caméra qui doit légèrement les surplomber, avec un sourire type "Fish bouche"...  Cette photo sera postée sur FaceBook et autres médias de réseaux sociaux... pour autant qu'elle aie passé l'étape essentielle de "contrôle qualité" au travers des différents filtres de retouche... Car les "amis" ne tolèreront aucun "défaut"!

Dommage, plus moyen d'avoir une photo nature!!! Alors que c'est au naturel qu'on peut "toucher" la personnalité des gens, si belle car si vivante, vibrante. Cherchez l'erreur!!! :)
Au moins, 'y en un qui croit pas comment il est booo... ;)



Cet article de Jean-Marc Dupuis aborde le sujet de manière magnifique!

"Graves idées fausses sur la beauté physique
Selon les statistiques, 95 % des femmes n’aiment pas leur apparence physique. Face à un problème aussi généralisé, de nombreux sites et articles proposent des solutions.

Vous avez le choix entre :
- devenir enfin belle, via l'usage de cosmétiques, régimes, sport, bronzage, parfois chirurgie (résultat sans aucune garantie) ;
- vous persuader que vous êtes déjà belle, sans rien changer à la réalité (méthode Coué) ;
- vous convaincre que votre apparence physique n'a aucune importance. Cela consiste généralement à - déclarer que c'est « la société » qui est « pourrie », qu'elle impose aux femmes des « standards de beauté déconnectés de la réalité » en donnant des poupées Barbie aux petites filles, en faisant des défilés de haute-couture avec des mannequins squelettiques, à cause des hommes machistes, etc.

Tout cela, à mon avis, ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick.

Et bien que personne ne m'ait demandé mon avis, je vais tout de même dire ce que je pense de ce problème : Les femmes sont aussi dures avec les autres. 80 % des hommes,  aux yeux des femmes, ne sont même pas assez beaux pour mériter d'être étiquetés « moyens » !!

Ce chiffre révèle un fait capital : la plupart des femmes ont un très haut niveau d'exigence. Faites l'expérience, chères lectrices : la prochaine fois que vous êtes dans un lieu fréquenté, prenez le temps de compter les hommes qui vous paraissent trop laids pour envisager une aventure avec eux. Puis comptez les hommes vous paraissant beaux. Il est probable que vous n'échapperez pas à la règle. Vous verrez environ 9 hommes laids ou médiocres pour 1 homme beau, et peut-être plus encore (d'hommes laids).

Le fait que les femmes ne se trouvent pas belles n'est donc qu'un cas particulier d'une règle générale : les femmes sont exigeantes avec tout le monde.

La vraie beauté

Quand on essaye de juger de sa propre beauté, on risque d'être victime du « syndrome du miroir ».

Le « syndrome du miroir » est cette erreur d'estimation que nous faisons tous lorsque nous nous regardons dans le miroir. Qui n'a pas essayé un jour, en se regardant le miroir, de se dire : « Imaginons que je ne me sois jamais vu ; quelle impression est-ce que je me ferais ? »

Mais le miroir ne reflète que l'aspect purement « plastique », c'est-à-dire matériel, de notre visage. Boutons, poils disgracieux, dents imparfaites prennent des dimensions disproportionnées.

Or, la « plastique » du corps n'est pas ce qui frappe les autres en premier.

Pensez à la surprise qu'on éprouve toujours en rencontrant pour la première fois une personne qu'on ne connaissait qu'en photo. La différence est toujours énorme avec ce qu'on imaginait. Car ce qui nous touche le plus chez une personne, c'est sa présence, son attitude, son regard, son sourire, sa voix, son rire, sa manière de bouger, sa « manière d'être ». C'est cela qui va nous charmer ou, au contraire, nous repousser.

Le phénomène est encore plus fort avec soi-même. Il nous est strictement impossible de juger notre propre physique à partir de l'image que nous renvoie le miroir et même les photos. (...) Faites l'expérience suivante : reprenez une vieille photo de vous, datant d'il y a quinze ou vingt ans. Dans la plupart des cas, vous vous direz : « Tiens ! J'étais plutôt bien à l'époque ! Et même beaucoup mieux que dans mon souvenir... » Il est probable que vous regarderez cette photo avec tendresse, vous découvrant toutes sortes de qualités que vous n'aviez absolument pas remarquées, ou voulu voir, au moment où elle avait été prise. (...)

L'important, c'est la façon d'être, la façon de vivre, la façon d'être en vie ! 

Une personne énergique, drôle et sûre d'elle peut avoir un immense pouvoir de séduction, même si ses traits physiques sont très imparfaits. Encore plus fort, les personnes qui aiment quelqu'un depuis longtemps vous diront combien ce sont, au fond, les imperfections de l'autre qui le rendent le plus attachant. Un visage lisse et idéalement proportionné, comme celui des statues grecques, risque souvent d'être complètement dépourvu de charme. Par contre, un visage présentant des aspérités peut exercer une attraction incroyable, ainsi qu'en témoignent les succès de séduction de quelqu'un comme Serge Gainsbourg. C'est l'histoire de la « Belle et la Bête » qui, comme tous les contes pour enfants, est pleine de vérité.

C'est pourquoi la première chose à faire pour devenir plus attirant est d'enrichir sa vie intérieure, de cultiver son esprit, et faire des activités qui vous font vibrer. 

Plus vous vivrez intensément, plus vous aurez de choses intéressantes à raconter, plus vous rayonnerez et plus les autres auront envie de partager cette vie avec vous.
Cela dit, il est légitime de se préoccuper de son apparence physique, et il est très exagéré de dire qu'il n'y a jamais rien à faire. L'aspect de votre visage, la texture de votre peau, vos cheveux, vos ongles et même votre sourire (état des lèvres, dents, gencives) sont fortement influencés par votre état nutritionnel et hormonal". Santé et beauté ne peuvent être dissociées...

Et puis ouf!  'y en a qui aiment les moches... :)

vendredi 13 décembre 2013

COACHING de vie... après la mort

Comment vivre après la mort d'un être cher?
Comment vivre le deuil?

Voici un magnifique témoignage de Jean-Marc Dupuis, qui a traversé avec son épouse la douloureuse épreuve de perdre un enfant.

Que faut-il faire après la mort?

"Valérie et moi avons perdu il y a six ans notre fille aînée Sandrine. Elle avait 12 ans. C'était une enfant toujours joyeuse, bonne élève, sportive, musicienne et passionnée d'origami (pliages japonais). Partout où elle allait, elle laissait sur son passage des fleurs, oiseaux et animaux de toutes sortes en papier de couleur, pour l'émerveillement des petits et des grands. Sa mort, la veille de ses vacances d'été, fut une catastrophe pour ses amis, sa famille et, plus que tout, pour nous.

De nombreuses personnes nous ont alors dit que ce qui nous arrivait était « ce qu'il y a de pire pour des parents ».

Mais ce n'est pas exactement ce que nous avons ressenti. Pour nous, la disparition de Sandrine fut d'abord l'occasion de réaliser la chance que nous avions eue de l'avoir. Bien sûr, nous aurions aimé qu'elle vive plus longtemps. Bien sûr, chaque fois que nous pensons à elle, nos yeux se mouillent de larmes. Mais douze ans de bonheur avec elle, cela nous a déjà paru un don considérable. Nous repensons tout le temps à la joie que nous avons éprouvée à sa naissance, lorsqu'elle nous fit son premier sourire, lors de sa première rentrée, et des innombrables moments de bonheur qu'elle nous a apportés. Tout cela, rien, ni la mort, ne pourra jamais nous l'enlever.

Voici comment nous avons décidé de vivre les jours et semaines qui ont suivi son décès.

Il était capital de ne pas nous laisser complètement emporter par la douleur, ne serait-ce que parce que nous avions d'autres enfants qui comptaient sur nous. Nous avions aussi toujours voulu être réalistes et ne jamais oublier que mettre des enfants au monde, c'est forcément accepter le risque de les perdre. On ne peut pas avoir l'un sans l'autre.

Alors voici ce que nous avons fait, concrètement.

Habits noirs

On nous dit aujourd'hui que chacun doit faire son deuil selon ses envies, ses croyances. Mais depuis la nuit des temps, les hommes accomplissent certains rites lorsqu'ils perdent un proche. Les origines de ces rites nous sont inconnues. Cela veut-il dire qu'ils sont inutiles, qu'on peut les changer comme on veut, ou même s'en passer complètement ? Ce n'est pas ce que nous avons ressenti.

Les rituels mortuaires n'ont pas seulement une signification religieuse ou psychologique, ils ont également une signification sociale. Ils aident à s'identifier soi-même, et aux yeux des autres, comme étant en deuil.

En voyant ma fille chérie partie, j'ai compris que ma vie ne serait plus jamais la même. Il m'est alors apparu nécessaire de marquer ce profond bouleversement par un changement de tenue vestimentaire. Je me suis souvenu que les gens s'habillaient en noir autrefois pour marquer le deuil, et j'ai donc mis un pull noir, un pantalon noir, des chaussettes et des chaussures noires. Aussitôt, cette « nouvelle » tenue, correspondant à ma « nouvelle » vie, m'a donné la liberté de vivre mon chagrin intérieurement et extérieurement, et cette cohérence m'a donné de la force. Car contrairement à ce qu'on peut imaginer, les habits de deuil n'augmentent pas le chagrin, ils aident à dompter la douleur. Ils m'ont permis d'attendre avec confiance et sans aucune impatience que le « travail de deuil » ait fait son chemin, jusqu'au jour où je me suis senti à nouveau l'envie de ré-intégrer symboliquement la société des hommes, en m'habillant comme eux. Mais pendant environ un an, la douleur de cette perte m'a mis à part, je me suis tenu à distance extérieurement en portant des habits de deuil, et cette distance m'a protégé.

Peut-être vous semble-t-il bizarre d'avoir commencé par cela mais il faut savoir qu'une fois le décès constaté, il n'y a plus aucune urgence. Vous avez le temps de réfléchir et de faire ce qui vous paraît nécessaire.

Condoléances

La seconde chose importante est les condoléances. Là, évidemment, vous ne pouvez rien faire puisque ce sont les autres qui se manifestent. Mais ce point est vraiment capital.

Avant la mort de Sandrine, j'avais toujours hésité à présenter mes condoléances à une personne éloignée, craignant de ne pas paraître assez sincère. J'hésitais à déranger les personnes en deuil par des visites ou des appels intempestifs. Graves, très graves erreurs !! Après le décès, vous avez énormément besoin de présence, de réconfort, d'affection, d'aide et donc de… condoléances.

Je dirais même que, plus la personne est éloignée, plus les condoléances vous touchent, car il est moins évident, et donc moins attendu, qu'une lointaine connaissance se manifeste dans ces circonstances que vos proches parents.

Dans les minutes et heures qui suivent le décès, vous avez besoin que l'on vienne physiquement près de vous, même si vous avez l'impression de vouloir rester seul. L'arrivée de personnes est en effet une façon de reconnaître officiellement l'importance et la gravité de l'événement. On ne se déplace pas, on ne va pas chez les gens sans une bonne raison.

C'est pourquoi je me permets de vous donner le conseil suivant : la prochaine fois qu'une personne de votre entourage perd quelqu'un, rendez vous chez elle immédiatement, apportez un repas, surtout s'il y a des enfants dans la maison, car les parents auront certainement oublié de préparer à manger ou d'aller faire les courses. Si vous ne pouvez pas vous rendre sur place, manifestez-vous par tous moyens : téléphonez, écrivez, envoyez SMS, courriers électroniques, fleurs, tout ce que vous pouvez, et plusieurs fois si possible. Invitez les personnes en deuil chez vous, occupez vous d'elles, écoutez-les parler. Peu importe que vous n'ayez rien à dire, ou que vous ne disiez que des banalités. Parler de la mort est vraiment difficile, il n'y a pas toujours grand-chose à dire, et vous pouvez parfaitement rester silencieux. L'important est que vous soyez là.

Dans notre cas, ces visites, appels, messages et invitations nous ont prodigieusement aidés, y compris les plus formels. Ce fut comme une grue qui nous attrapait par le col et nous tirait de l'abîme qui venait de s'ouvrir sous nos pieds.

Veillée mortuaire

Autrefois, on veillait les morts pendant toute la nuit précédant la mise en bière (fermeture du cercueil). Le défunt était dans le cercueil ouvert, posé sur des tréteaux dans une pièce de la maison, éclairé par des bougies. La porte de la maison restait ouverte, entourée d'un voile violet, et toutes les personnes qui le souhaitaient pouvaient venir se recueillir près de lui, y compris les enfants, les voisins et même les passants. Cette étape était très importante car elle permettait d'apprivoiser l'idée que la personne est morte, de s'habituer à cette présence si étrange et différente de la personne que l'on avait connue vivante. Comme dans le cas des vêtements de deuil, on se trompe quand on imagine qu'un tel rituel aggrave la tristesse. C'est en fait le contraire qui se passe. Veiller son mort permet de s'apaiser, de prendre conscience que la mort n'est pas menaçante, qu'elle ne détruit pas la vie qui l'entoure, qu'il n'y a pas de raison d'en avoir peur.

Selon le Dr Christophe Fauré, psychiatre et auteur de « Comment vivre le deuil au jour le jour », voir le corps mort « permet l'intégration d'une réalité que tout en soi refuse. La perte demande à être incarnée pour qu'on puisse l'accepter ».

Aujourd'hui, il n'est plus coutume de faire une veillée mortuaire, et 80 % des décès se produisent à l'hôpital. Le corps est alors aussitôt lavé et emporté à la morgue. Néanmoins, des efforts sont faits dans beaucoup d'hôpitaux pour recréer un cadre où vous pouvez venir vous recueillir longuement auprès du défunt, avant l'enterrement ou la crémation. Il s'agit là à mon avis d'une chose extrêmement importante pour ré-humaniser la mort, et permettre aux personnes en deuil de traverser cette épreuve de façon moins douloureuse.

Obsèques

Une fois terminée la mise en bière, c'est la cérémonie des obsèques. L'organisation dépend bien sûr des croyances de chacun. Mais notre expérience nous a convaincus qu'il est essentiel de faire les choses avec le plus de soin et de beauté possible. Contrairement encore une fois à ce que l'on entend souvent, l'argent dépensé pour l'enterrement d'un être qu'on a beaucoup aimé n'est pas perdu. Pour nous, êtres humains, les choses matérielles sont un moyen essentiel d'exprimer notre amour. Et celui qui offre est souvent celui à qui le cadeau fait le plus plaisir.

Il nous a semblé évident, pour une enfant que nous avons tant aimée, de faire le plus magnifique des enterrements, avec le plus de bougies, le plus de chants, le plus de fleurs fraîches et éclatantes, le plus beau cortège, et la plus belle des sépultures, choisie avec nos autres enfants.

Après les funérailles

Après les funérailles, inévitablement, les visites s'espacent, les lettres se font plus rares. C'est une nouvelle phase, longue, calme et douloureuse, qui s'ouvre. L'atmosphère du foyer n'est plus la même. On s'habitue peu à peu à l'absence et l’on commence à bâtir une relation nouvelle avec l'être aimé, une relation qui passe par l'esprit, la réflexion, la prière, voire l'imagination, puisque partout où l'on est, on se demande ce qu'aurait fait la personne si elle avait toujours été vivante.

Garder contact, par exemple en portant certains vêtements du défunt, peut faire du bien. Cela peut même être très important au début.

Toutefois, en cas de crémation, le psychiatre Christophe Fauré recommande de ne pas conserver les cendres chez soi. « Depuis les temps les plus anciens », explique-t-il, « les sociétés humaines ont instinctivement compris que les lieux des morts devaient être séparés des lieux des vivants : les cimetières étaient autrefois à l'extérieur des villes. Ainsi, le fait de conserver une urne funéraire chez soi, à l'intérieur, peut être un obstacle au déroulement harmonieux du deuil (…) Le processus de deuil a pour objectif de créer un lien intérieur avec la personne disparue, de devenir conscient qu'elle n'existe plus dans le monde extérieur. » (1)

Dans notre cas, nous avons mis dans notre salon une grande et belle photo de Sandrine, ornée d'un beau bouquet. Pendant les premiers mois, nous sommes allés plusieurs fois chaque semaine au cimetière à pied ou à vélo, en reprenant les chants et les textes lus le jour de son enterrement, pour nous recueillir sur sa tombe. Cela nous a permis de revivre ce moment si intense, et d'apprivoiser peu à peu les sentiments qui nous avaient profondément bouleversés.

Après avoir laissé s'écouler quelques mois, on passera de nombreuses heures à ranger, trier les affaires de la personne disparue, et conserver précieusement, dans le cas d'un enfant, ses premières lignes d'écriture, ses rédactions, ses lettres, ses plus beaux dessins, ses maquettes, ses photos bien sûr, ainsi que tous les témoignages envoyés par ses amis, ses professeurs, et les personnes qui l'ont bien connu. Mais il n'y a aucune urgence, il faut entreprendre cela lorsqu'on se sent prêt.

Faut-il parler du mort ?

Quand on rencontre une personne en deuil, on hésite toujours à lui parler du défunt. Par pudeur, pour éviter de "réveiller des souffrances", on croit qu'il est plus prudent de contourner le sujet, de parler d'autre chose. On imagine ainsi qu'on va distraire la personne en deuil, lui donner l'occasion de penser à autre chose, d'oublier, de s'évader pour un moment !

Quelle erreur encore une fois. Lorsque vous êtes en deuil, le défunt occupe votre esprit en permanence et, lorsque vous rencontrez quelqu'un, vous continuez à y penser. Forcément vous avez envie d'en parler et qu'on vous en parle : évoquer des souvenirs, revenir sur les circonstances de sa mort, sur les moments qui ont suivi… Plus important encore, lorsque vous re-voyez des personnes qui ont bien connu l'être que vous avez perdu, vous espérez qu'elles vont évoquer un souvenir que vous aviez oublié, une aventure ou même une simple anecdote sur lui que vous ignoriez. N'hésitez donc pas une seconde à le faire.

Cela ne veut pas dire qu'il ne faut parler que de ça. On pourra bien sûr passer ensuite à d'autres sujets, si on en a le temps. Mais arriver, passer toute la soirée à parler d'autre chose, puis repartir en ayant à peine abordé la question centrale fera certainement de la peine aux personnes en deuil, qui auront l'impression que leur douleur n'est pas comprise ou prise en compte. Elles resteront avec le sentiment que ce qui est si important à leurs yeux, et à leur cœur, est inexistant pour les autres. Et c'est d'autant plus regrettable que ce sera justement par délicatesse, et pour éviter de les blesser, que les visiteurs auront évité de parler du sujet !!

Réparation

Il arrive dans certains cas que l'on éprouve de graves remords vis-à-vis de la personne défunte, des regrets qui empêchent de retrouver la sérénité. Dans ce cas-là, selon le psychiatre Christophe Fauré : « Il est possible de mettre ses regrets ou ses remords par écrit, peut-être par le biais d'une lettre destinée à la personne disparue. Si on souhaite aller plus loin, il est utile de lire la lettre à d'autres car la portée de cette démarche symbolique de réparation sera d'autant plus forte que l'on prend autrui à témoin. » (2)

Souffrance

Surtout ne vous inquiétez pas de souffrir, ne croyez pas que vous êtes « malade » parce que vous avez mal. Au contraire, plus la douleur s'exprime, plus cela montre que le travail de deuil est en marche, et que vous progressez dans votre itinéraire pour réapprendre à vivre d'une nouvelle façon. Il existe en revanche des cas pathologiques qui, eux, sont inquiétants parce que la personne en deuil reste dans le déni pour éviter d'être confrontée à des émotions trop douloureuses. Ses sentiments sont « anesthésiés », mais cela ne veut pas dire qu'ils ont été dépassés.
La réaction de déni est naturelle et peut même être souhaitable, dans un premier temps, quand le choc est trop grand. Mais elle ne doit pas s'installer durant des mois ou des années, sous peine d'empêcher la personne de trouver un nouvel équilibre. Dans ce cas, une aide psychologique peut être nécessaire.

Si le deuil ne s'engage pas, les émotions douloureuses finiront toujours par ressurgir, avec une violence inouïe, parfois même des années plus tard, à l'occasion d'un événement d'apparence futile.

C'est pourquoi il vaut mieux souffrir tout de suite, même si c'est terrible. La douleur que vous ressentez prouve que vous réalisez vraiment ce qui vous arrive, et indique que, inconsciemment, vous êtes en train d'intégrer émotionnellement la séparation que vous subissez, ce qui va vous permettre de vous reconstruire.

Méfiez-vous de votre jugement

Quelles que soient les démarches que l'on entreprend, il est évident que le deuil fragilise énormément et il faudra, dans la mesure du possible, éviter de prendre toute décision majeure durant les premiers mois qui suivent le décès (déménagement, changement de carrière professionnelle, divorce…).

« Ne pas se lamenter de l'avoir perdue, 

rendre grâce de l'avoir reçue »

Concluons en rappelant que rien de ce que nous possédons sur la Terre ne nous revenait de droit, dès le départ. Tout ce que nous avons, y compris notre plus grand amour, notre conjoint, notre meilleur ami, nos enfants, nous aurions tout aussi bien pu ne jamais l'avoir.

« Ne pas se lamenter de l'avoir perdue ; rendre grâce de l'avoir reçue. » Ces paroles, chaque jour, nous ont aidés à apaiser peu à peu notre tristesse, pour laisser Sandrine s'en aller, dans la paix.

Jean-Marc Dupuis

(1) Dr Christophe Fauré, « Vivre le deuil au jour le jour », Albin Michel.

(2) Dr Christophe Fauré, « Vivre le deuil au jour le jour », Albin Michel.

Retrouvez mes meilleures chroniques dans L' Intégrale Santé Naturelle (J.-M. Dupuis, 2013, SNI éditions, 384 p.) disponible ici (lien cliquable). Tous mes droits d'auteur seront reversés à l' Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, association sans but lucratif qui défend le droit de chacun de se soigner autrement. Acheter mon livre est aussi un moyen de soutenir leur généreux combat. "


mardi 10 décembre 2013

COACHING RELATIONNEL - respecter l'intégrité de chacun dans la relation


Dans une relation à 2, il devrait y avoir la place pour 2 points de vue, 2 ressentis, 2 besoins, 2 élans, 2 envies, sans que cela n'entraine de violence (physique ou psychologique). Parfois, on peut ne pas être d'accord l'un et l'autre, ne pas être sur la même longueur d'onde, mais les points de vue se valent.

Pourquoi l'un des 2 aurait systématiquement la vérité suprême? Pourquoi pourrait-il être celui qui décide toujours pour les 2? Pourquoi est-ce que sa vision du monde serait plus valable que celle de l'autre et que donc l'autre n'aurait rien à dire, juste à se rallier à sa perception et devrait obéir?

Penser, parler en "On", décider pour les 2 alors que l'autre n'est pas d'accord, équivaut à ne pas lui laisser sa place dans la relation. Souvent le "pervers narcissique" (il n'y a que son point de vue qui compte dans la relation) ne se rend pas compte de son jeu relationnel. Il est si habitué à ne pas se remettre en question...

Dommage, car c'est si enrichissant d'associer, d'ajuster des point de vue différents...

"Avec "Fred et Marie", la Belgique francophone est pionnière dans le genre. "Nous sommes les premiers à avoir abordé la violence psychologique, souligne Alexandra Adriaenssens. On avait regardé ce qui se faisait déjà, dans d’autres pays, histoire de ne pas réinventer la poudre. C’est là qu’on a constaté qu’en matière de lutte contre la violence conjugale, les autres n’abordaient que les coups.
Avec "Fred et Marie", on montre une violence beaucoup plus insidieuse, beaucoup plus perverse, où on entend assez peu de cris en fait. On met en évidence le rapport de domination qu’entretient l’auteur avec la victime".
La campagne « Fred et Marie » a été menée par la Direction de l’Egalité des Chances en 2011 et 2012.
www.fredetmarie.be

FRED ET MARIE, LE SPOT QUI DÉNONCE LES PERVERS NARCISSIQUES

C’est l’histoire de Fred et Marie. Elle était belle, l’histoire. "Mon Fred", "Ma Marie", tout ça. Et puis un très sale truc les a rongés, tous les trois, Fred, Marie et l’histoire. Jusqu’à ce que tout vire au cauchemar. Le très sale truc, c’est que Fred est devenu le propriétaire de Marie, de sa vie, de son corps, de son apparence, de ses mots, de ses goûts. Il a fini par tout imposer, tout décider, tout contrôler. Le comportement typique d’un "pervers narcissique", pour reprendre l’expression en vogue."

vendredi 6 décembre 2013

COACHING RELATIONNEL- Faire l'amour comme un art de vivre :)

A bien y penser... faire l’amour, est-ce juste un acte sexuel réservé aux amoureux? Et si on disait que... faire l'amour serait un art de vivre?

Faites l'amour, pas la guerre... ;) Envie de rendre hommage à Nelson Mandela...

Pour moi, faire l'amour, c'est choisir et faire sentir à l'autre qu'il nous est cher et que l'on marche ensemble dans la vie.
Faire l'amour, c'est rendre hommage à la vie en gardant un coeur ouvert pour vivre ses moments de plaisir et ses moments de chaos.
Faire l'amour, c'est accepter que l'autre soit différent et l'aider à donner de la place à sa différence.
Faire l'amour, ce n'est pas une promesse ou un beau discours, ce sont des actes posés dans le quotidien.
Faire l’amour, ça commence le matin par un premier regard que l’on donne à ceux qu'on aime ou que l'on croise, un premier sourire, une première caresse, un premier bonjour. 
Faire l’amour, c’est se mobiliser pour faire plaisir, pour surprendre, pour soutenir.
Faire l’amour, c’est prendre l’autre dans ses bras quand il en a besoin et lui donner de l’affection. 
Faire l’amour, c’est accorder à l’autre la liberté de vivre pour lui-même, sans attachement excessif, en lui laissant sentir qu’on l’aime toujours même s'il s'est éloigné, c’est de le rassurer que nos âmes se moquent des distances, que le lien d'amour reste quel que soit le nombre de kilomètres qui nous séparent. 
Faire l’amour, c'est une pensée bienveillante lancée vers l’autre, les yeux fermées. C'est lui souhaiter le meilleur.
Faire l'amour, c'est être là pour le soutenir et croire en lui quand tout va mal. C'est lui offrir un espace de ressourcement quand il en a besoin, mais aussi de lui dire quand il se trompe de chemin. C'est lui offrir sa confiance, sa patience, son indulgence.
Faire l'amour, c'est pouvoir dire des oui d'amour et des non d'amour pour grandir. 
Faire l’amour, c’est des petits gestes complices lors de moments partagés, c’est prendre celui qu'on aime ou celui qui en a besoin dans ses bras sans raison, sans rien attendre en retour. 
Faire l’amour, c’est demander à l’autre comment il va et écouter attentivement sa réponse. C’est prendre le temps de le regarder, de le voir même si on est très occupé.
Faire l’amour, c’est accompagner l’être cher à la porte au moment où il se prépare à partir,
Faire l’amour, c’est s’accueillir et s’étreindre quand on se retrouve, c'est laisser ses soucis de côté pour goûter au plaisir de l'instant présent ensemble, en refaisant le monde ou en goûtant tout simplement la sagesse du silence. 
Faire l’amour, c’est rire ou s’émouvoir ensemble, c’est chercher à nourrir la relation de n’importe quelle façon, du moment qu'elle soit positive et constructive.

Très souvent, on regarde comment on est aimé, qu'est-ce que l'autre nous donne, on nourrit la relation de nos attentes... souvent déçues. C'est pourquoi j'aime cette expression de "faire l'amour". Dans mes relations ou contacts, plutôt que de comptabiliser ce que je reçois (ou ne reçois pas), pourquoi ne pas poser mon attention sur ce que je donne moi, sur mes intentions et sur mes actes?

mercredi 4 décembre 2013

COACHING PARENTAL - décoder les émotions de son enfant.

Imaginez que vous ayez à passer plus de 80% de votre temps à vous astreindre à respecter un rythme qui n'est pas le vôtre, à atteindre des objectifs qui ne vous motivent aucunement, à respecter des codes, des règles, des principes qui vous semblent insensés, tout simplement parce qu'ils ne font pas partie de votre univers?

C'est ce qu'on appelle l'éducation. :) 

La vie impose à l’enfant et à l'ados des contraintes auquel il n’est pas adapté. Il se plie aux horaires, aux exigences, aux règles qu’imposent les horaires professionnels de ses parents et ceux de l’école. Partout, il est censé se montrer bien éduqué, respectueux. Tout ça fait beaucoup de stress qu’il faut bien décharger à un moment.

Nous sommes si ravis en tant que parent d'entendre que notre rejeton s'est bien comporté, qu'il a "tout fait et été bien comme il faut"... à l'école, à son sport ou ses cours de musique, ou bien chez son ami(e). Nous sommes si déçus, contrariés ou perdus quand il se distingue par ses "mauvais comportments" (délinquant va!!!). Alors quand tout s’est super bien déroulé, on se réjouit que la soirée, elle aussi, soit super cool. Hélas! (surtout avec les tout-petits), l’enfant angélique de la journée se déchaîne et se transforme en dragon :)!

Nous, du haut de notre belle adaptation (domestication?) aux convenances du monde adulte, on va interpréter ça comme de la colère ou même pire : de la rage. Et ni une ni deux, la plupart d'entre nous va trouver ces comportements effrayants, inacceptables, disproportionnés, punissables...

Pourtant ce n'est pas de la colère. Ces réactions sont une manière pour l'enfant de décharger le stress enduré et le trop plein d’énergie qui s’est accumulée. De retour à la maison, auprès de son parent qui l'aime, il peut se déchaîner en sécurité et il ne s’en prive pas (aghhhhhh). A ce moment-là, tous les prétextes sont bons mais ce ne sont, justement, que des prétextes.


Ce qui est moche pour le parent qui est "la figure d’attachement" (celui en qui l'enfant a le plus confiance relationnellement), c’est que c’est lui qui encaisse tout le stress. Avec le parent moins présent habituellement, il y a beaucoup moins d’embarras… tout simplement parce que l’enfant est moins sécure. 

En tant qu’adulte, ce n’est souvent pas de cette manière non plus que nous décodons la situation. Combien de ces parents "qui ont le plus facile avec l'enfant ou l'ado" ne vont pas donner de leçon à celui qui essuie la décharge de tension?


Quoi qu’il en soit, il n’y a pas lieu de voir de la colère dans les déchaînements auquel l’enfant s’abandonne quand il rentre de l’école ou à d’autres moments. Selon Isabelle Filliozat, un enfant qui pleure pour se décharger ne souffre pas. Selon elle, un individu doit carrément atteindre l’âge de 28 ans pour dépasser complètement ce stade!!!


Scoop et astuce : 
Quand les sanglots ne soulèvent que les épaules et se situent dans le haut de la poitrine, ce n’est pas une vraie émotion. Les vraies grosses émotions partent du ventre.
Et une solution s'il devient violent : l’adulte saisit l’enfant en lui passant les bras autour du corps tout en immobilisant ses bras de manière à l’empêcher de (se) faire mal. Le parent serre alors l’enfant contre lui affectueusement et le rassure. Alors l’enfant se calme en passant de la violence aux pleurs. Les pleurs soignent quand ils ont un témoin bienveillant. Aletha Solter en parle très bien...


L’enfant est comme un geyser d’énergie immotivée qu’il n’est pas en mesure de canaliser. A nous donc de prendre en compte ce besoin de déchaînement comme une donnée de base. 

Pourquoi ne pas mettre en place des stratégies qui favoriseront l’expression de ce trop plein d’énergie accumulée?  
Rien de tel que des batailles sur le lit, de guiliguilis ou de polochons : on se défoule tous ensemble en riant et les liens se resserrent. Moi j'adore :) 
Et puis surtout, faire l'effort de lui rendre visite dans son monde, de s'intéresser à son univers, sans dénigrement, jugement ni moralisation, histoire d'équilibrer les échanges. A nous de montrer l'exemple et de faire aussi pour lui ce que nous on lui demande! :) Une fois qu'on en a les codes, pour certains cela peut demander un peu d'entrainement, ce qui était peut être un effort devient plaisir :)...

Et tout ça est tellement bon pour réveiller la part d'enfant qui sommeille en nous, avec ses magnifiques qualités de spontanéité, d'émerveillement, de vitalité et de créativité! 

mardi 3 décembre 2013

COACHING & GESTION DU CHANGEMENT

Faire encore plus de la même chose amène les mêmes résultats...  si on veut changer quelque chose qui ne nous convient pas dans notre vie, il faut changer quelque chose dans ses habitudes... 

Et souvent, un tout petit changement de comportement peut avoir un grand effet! :)


«Le début d’une habitude est comme un fil invisible. Mais chaque fois que nous répétons l’acte, nous renforçons le fil et y ajoutons un nouveau filament, jusqu’à ce qu’il forme un gros câble et lie irrévocablement nos pensées et nos actions.»
– Orison Marden

 


vendredi 29 novembre 2013

COACHING & GESTION DU STRESS : comment gérer la tension?

Il y a des moments dans la vie où on a l'impression d'accumuler les problèmes : "jamais 2 sans 3" dit-on :) parfois on tire la floche et on repart pour un tour...

Un processus inconscient de désensibilisation à la vie :
A force, même les plus positifs et les plus battants d'entre nous voient leur sourire se figer en grimace (souvent pour continuer à donner le change...). Accumulation de maladies, décès successifs, divorce, perte d'emploi, problèmes d'argent... L'accumulation des tensions extérieures "qu'il faut" affronter nous mettent dans une grande et constante tension intérieure.

Ces tensions intérieures physiques, psychiques, émotionnelles sont parfois telles et sans relâche que les plus grands amoureux de la vie pourraient finir par se contracter-rétracter pour faire "le gros dos.

Avez-vous remarqué comme il suffit d'une goutte d'eau pour faire déborder le vase? C'en est trop!  


La porte ouverte au sentiment d'impuissance

... et à son cortège de négativité, d'auto-disqualification, d'attentes-attentats, de violence, de désespoir. Les réactions sont multiples et somme toute amusantes (quand on les regarde de loin évidemment :), avec compassion et légèreté). Et on est aussi capable de sortir le grand jeu quand on utilise tour à tour une et l'autre de ces réactions :)

Certains s'en rajoutent - histoire de se donner du cœur à l'ouvrage Herculéen qui les attend - et sont des artistes pour amplifier leurs tensions intérieures en excitant leurs doutes, en alimentant leurs peurs (si possible irrationnelles aussi), et leur culpabilité.
Les autres se créent des attentes ultra importantes à l'intérieur d'eux-mêmes... qui en plus peuvent ne pas être sous leur contrôle... histoire de se sentir vraiment encore plus impuissant(e)s. Puis, rageant après leurs malheurs, cassent tout, agressent ceux qui ont de la chance - eux!
D'autres préfèrent s'enfoncer dans un désespoir (de plumes), pleurer toutes les larmes de leur corps et, boudant leur destin, décident, si c'est comme ça, de rester couché(e)s.
D'autres estiment qu'on doit leur porter secours, les sauver et s'indignent si ce n'est pas le cas - là commence la belle danse à 3 de la victime, de son sauveur et du bourreau :).
Certains encore font les comptes et comparent, s'insurgent de l'injustice criante de l'herbe plus verte ailleurs. Hélas, s'il trouvent une oreille attentive à leur part envieuse, la vie n'a pas de tribunal qui tranche... et on a chacun sa vie à vivre (avec son lot de plaisir et déplaisir)!
D'autres encore, paralysé(e)s par leur impuissance, préfèrent adopter le mode évitement et enfoncer bien profondément la tête dans le sol en Style Autruche, quitte à utiliser toute leur créativité pour se distraire de leurs problèmes... jusqu'au moment où ils attrapent un missile sol-air dans le ..u. :)

Quoiqu'il en soit, lorsque nous sommes confrontés trop longtemps à notre sentiment d'impuissance, inconsciemment, nous faisons tout pour ne plus sentir... nous lâchons notre sensibilité à la réalité, délaissant du coup les petits plaisirs du quotidien.

Petit à petit, sans qu'on le réalise, l'insensibilité prend de plus en plus place dans notre nouvel espace malheureux.
Plongé(e) dans notre impuissance, on n'est plus capable de sentir, d'être sensible aux belles choses de la vie, nous finissons par ne plus avoir confiance en elle ni dans notre puissance.
Notre mental négatif à pris le pouvoir sur nous.

Nous fuyons (Internet pour cela peut vraiment nous "aider") et nous ne savons plus goûter ni nous réjouir de ce qui "reste" bon autour de nous : le sourire de notre enfant qui (ouf!) ne vit pas les mêmes tensions intérieures, le rayon de soleil qui nous réchauffe ou la neige éclatante (bientôt!!!!) qui nous invite à une magistrale bataille de boule de neige, le goût du chocolat et le croquant de ses noisettes qui ne sert plus que d'anti-dépresseur ;), le plaisir d'un bain bien chaud aux huiles essentielles...

STOPPPPPPPP! Notre plus grand obstacle au bonheur est cette lente insensibilisation au petits plaisirs de la vie, l'isolement plus ou moins confortable qu'entraine notre fixation constante sur l'objet de nos tensions. 

Le conséquence de cette insensibilisation? Tourner obsessionnellement en mode mental négatif, agressif, blocage, ou paralysie... ce qui n'améliore pas la situation, que du contraire!!! 

Rien de pire qu'un mental négatif pour bloquer les énergies dynamisantes extérieures!

... Pas étonnant que si l'on ne se réveille pas bien vite de ce comportement certes naturel mais dysfonctionnant, au final c'est ce qu'on craignait de pire qui peut arriver! C'est fou comme "notre réalité" (notre quotidien) est la réalisation de notre mental!!!!

Goûter, sentir et agir, résoudre, goûter, sentir et agir... 
C'est en veillant à rester "sensible" au quotidien (ie être capable de prendre plaisir avec tous ses sens : ouïe, odorat, vue, toucher)  et en utilisant sa créativité positive pour mettre en place des solutions que l'on finit par s'en sortir. Être positif lorsqu'on est assailli(e) de problème ne nous met pas en danger!!! Être positif ne nous empêche pas d'être réaliste! Relativiser permet de ne pas amplifier le stress négatif...

Apprendre à souffler et à lâcher nos soucis à certains moment... Même si franchement, là c'est la mouise :), créer de l'espace dans notre cerveau, donner de l'air à nos pensées nous permet de porter notre attention sur autre chose (nourrir nos relations, ...), de reprendre conscience de cette sensibilité que l'on possède. Régénéré(e) et ayant pris un peu de recul, c'est souvent là qu'on a l'idée de génie (ou que l'on fait une rencontre déterminante) qui nous sort de nos problèmes.


(extrait de Matin Magique) :

«N’édifiez pas d’obstacles imaginaires. Par ailleurs, minimisez les prétendues difficultés rencontrées; analysez-les froidement et traitez-les judicieusement, vous verrez que vous en viendrez à bout. Que la peur ne vienne pas les dresser devant vous comme un obstacle infranchissable..»
– Dr Norman Vincent Peale

"Quelles sont les peurs qui vous empêchent d’avancer dans la direction de vos rêves, ou simplement de profiter de la vie? Quelle est la meilleure façon de remédier à ces stress, selon vous?

Lorsqu’il est question de la peur, on parle généralement de la vaincre. Ou de l’ignorer. Ou de la surmonter. Et si notre peur avait parfois la mission non pas de nous arrêter, mais de nous guider?

Évidemment, il y a des peurs – probablement la majorité d’entre elles – qui sont irrationnelles et que l’on gagne à ignorer. C’est de ce type de peur dont je parle généralement, d’ailleurs… Cette anxiété qui nous gruge sans rien donner.

Mais si cette sensation vertigineuse que l’on appelle «peur» est souvent déraisonnable et inutile, cela ne veut pas dire qu’elle l’est tout le temps.

Parfois, elle est ancrée dans la réalité, et elle a un message important à nous communiquer.
Parfois, elle est comme une amie qui nous invite à acquérir les aptitudes dont on a besoin pour exceller dans notre travail avec nos futurs clients.
Ou une amie qui nous invite à consulter un thérapeute pour ne pas qu’on reproduise les mêmes comportements dans notre prochaine relation amoureuse.

On tend à confondre ces formes de peur, puisqu’on utilise le même mot pour les désigner, mais ce sont des phénomènes très différents que l’on ne peut, en fait, même pas comparer.

Ainsi, lesquelles de vos craintes pourraient être justifiées, et constituer même une invitation à faire des actions qui mettront toutes les chances de votre côté? Plutôt que d’essayer de les ignorer, peut-être gagneriez-vous au contraire à vous en inspirer?

Car oui, sans en faire une règle générale, il est possible que vous ayez raison d’avoir peur. Ce n’est pas négatif. C’est juste la réalité".

mardi 26 novembre 2013

COACHING & amour de soi : surtout ne pas vouloir s'améliorer :) !

(Extrait de Matin Magique)

"Il est difficile de s’aimer quand on n’est pas fier de soi. Pensons à quand on mange compulsivement, par exemple. Ou quand on n’a pas été aussi productif qu’on avait planifié l’être. Ou quand on ressent des émotions comme la jalousie. À ces moments, on peut être incroyablement dur, et se bombarder silencieusement des pires insultes qui soient.

Donc oui, il peut être très difficile de s’aimer – ou de se tolérer, même, parfois! – lorsqu’on ne se sent pas à la hauteur. Or, c’est justement pourquoi il est si important de le faire! Car évidemment, il serait plus facile d’être tendre envers nous si on était en pleine possession de nos moyens… Mais c’est quand on se rencontre nus, dans toute notre vulnérabilité et notre humanité, que le véritable amour est cultivé. Exactement comme avec nos proches, finalement : si on aime l’autre seulement lorsqu’il est beau, grand, fort et rayonnant, ce n’est même pas de l’amour en partant.

Quand on se sent honteux et petit, on présume généralement que le grand défi à relever est de changer le comportement qui nous amène à nous sentir ainsi. Or, bien que ce soit certainement une bonne idée (particulièrement lorsque le comportement en question a un impact sur les membres de notre entourage), la plus grande chose que l’on peut accomplir lorsqu’on est dans cet état n’est pas de s’améliorer, mais bien d’avoir le courage de s’aimer malgré tout, exactement tel qu’on est.
 


«La première et principale chose est d'être dans l'amour avec vous-même. 
Ne soyez pas dur; soyez doux, prenez soin de vous. 
Apprenez à vous pardonner encore et encore, sept fois, soixante-dix-sept fois, sept cent soixante-dix-sept fois. 
Apprenez à vous pardonner. 
Ne soyez pas dur; ne soyez pas antagonique envers vous-même, alors vous fleurirez.»
– Osho, Ecstasy: The Forgotten Language



 Sur ce, je vous souhaite la plus belle des journées!
Marie-Pier
P.-S. Si quelqu'un vous a invité sur cette page, notez que vous pouvez vous abonner à Matin Magique sur http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – du lundi au vendredi. C'est gratuit. :-)"

vendredi 15 novembre 2013

COACHING : avoir du pouvoir sur sa vie, rien de tel pour notre bien-être!

Il y a "autorité" = qui me donne des responsabilités (habilité à répondre), ie je suis capable, avec fermeté et empathie, de prendre les bonnes décisions qui protègent ceux dont j'ai l'autorité.

et "autoritarisme" = je profite de mon statut hiérarchique de décisionnaire pour prendre le pouvoir sur l'autre de manière tyranique ou despote... Peu importe pour moi ce qui lui en coûte!

Le résultat sur la vie commune et chacun - en termes de qualité relationnelle, de santé et de bien-être - diffère totalement...

"Ferons-nous mieux que les babouins?

Depuis plus de trente ans, le neurobiologiste Robert Sapolsky de l’université de Stanford étudie les conséquences du stress sur les primates dans une colonie de babouins du Masaï-Mara, au Kenya. Quels enseignements en tirer sur la gestion du stress et les systèmes managériaux ?
Stress et hiérarchie

Les premières observations montraient que cette colonie de babouins, peu menacée par les prédateurs, avait facilement accès à la nourriture et que ses membres avaient beaucoup de temps libre. Dans cette colonie très hiérarchisée, les mâles dominants accédaient au haut de la hiérarchie en se montrant plus agressifs et plus rusés. Ils étaient peu sociables, passaient peu de temps avec leurs congénères et bénéficiaient de tous les avantages. Ils consacraient l’essentiel de leur temps à harceler les autres membres de la colonie. Sapolsky observa également que chacun connaissait sa place et savait qui il pouvait torturer et par qui il pouvait être torturé et il fit 2 découvertes :
·         La position sociale déterminait le niveau de stress des membres de la colonie : les résultats au scanner montraient que les chefs primates, non stressés, secrétaient plus de dopamine (hormone du plaisir) que les subalternes.
·         Les subalternes, soumis à un stress permanent, souffraient d’une tension artérielle et d’un rythme cardiaque élevés.

Un universitaire londonien, Michael Marmot, a mené une étude semblable sur 28 000 agents de la fonction publique britannique. Il en est arrivé aux mêmes conclusions : plus l’individu se situe bas dans la hiérarchie, plus son risque de développer des pathologies mortelles liées au stress est élevé.

Crise et changement de paradigme... Il y a 20 ans, les babouins ont pioché de la nourriture dans les déchets d’un campement de touristes et ont mangé de la viande infectée par le bacille de la tuberculose. Ce sont les mâles qui ont été le plus affectés : la moitié d’entre eux sont morts en particulier les mâles dominants qui s’étaient servis en premier sans en laisser aux autres.

Avec la disparition des mâles dominants, la colonie s’en est trouvée transformée : il restait deux fois plus de femelles et les mâles restant étaient bienveillants, sociables. Cela a complètement changé l’ambiance. Cette troupe se caractérise aujourd’hui par sa prospérité, un niveau d’agressivité très bas et un niveau de sociabilité élevé. Les babouins n’ont plus aucun problème d’hypertension, ni d’anxiété comme le montre le résultat des analyses.

Les conclusions et les enseignements pour le management :)

Michael Marmot a corroboré ce constat chez les humains :
·         Avoir du contrôle sur sa vie, sur sa charge de travail diminue le stress ;
·         Quand les personnes ont plus de contrôle et qu’elles se sentent traitées de manière équitable et juste, le taux de maladie baisse.
·         Faire participer davantage les collaborateurs, leur donner un plus grand pouvoir de décision, les récompenser permet d’avoir un environnement de travail plus sain et plus productif.

Si les babouins ont été capables en une génération de transformer un système social qui paraissait immuable, les relations humaines ne peuvent-elles pas changer aussi ?
La colonie des babouins a prospéré. Saurons-nous faire de même ?
La bienveillance est-elle la valeur managériale d’avenir?"

Source : 11 novembre 2013 - Écrit par Jean-Pierre Testa

lundi 11 novembre 2013

COACHING & Principe du Yin et du Yang - prendre conscience de ces énergies pour équiliber sa vie...




Selon les chinois, l’harmonie du monde est maintenue grâce au Yin et au Yang, ces deux forces complémentaires en éternel changement. Le Yin et le Yang sont étroitement liés, complémentaires et unis. Chacun d'entre nous possède une dominante d'énergie Yin ou Yang, mais ces deux forces ne s'opposent pas pour autant : elles sont toutes les deux présentes dans chaque individu.

Le Yin symbolise la part féminine qui est en nous, l'inconscient, la nuit, la lune, le repos.
Le Yang symbolise la part masculine, le conscient, le jour, le soleil, l'action.

Dans le symbole bien connu, le Yin pur (noir) contient du Yang et le Yang pur (blanc) contient du Yin. Ce symbole représente l'équilibre dans la dualité, la complémentarité, l'union des opposés. 
Les points noirs et blancs au centre de chaque partie du symbole rappellent que ces deux principes sont liés, qu'ils se succèdent mutuellement et que l'un n'existe pas sans l'autre. Chacun des deux porte à l'intérieur le germe de l'autre. Dans tout ce qui existe, il est possible d'y retrouver à la fois le Yin et le Yang. Et, merveille!, la rencontre de ce noir et de ce blanc ne crée pas du gris, mais elle crée toutes les couleurs possibles de la vie. :)



Ce principe doit toujours être en équilibre. Même si l'on n'y veille pas consciemment, l'équilibre Yin Yang s'impose naturellement. Si à un moment le Yin est trop fort, le Yang le sera par la suite et ramènera l'équilibre. Tout ce que nous faisons amène un certain déséquilibre... qui est rééquilibré par une autre action. Ex : par instinct de survie, la personne trop Yang finit par lâcher prise (ou par tomber malade). Et la personne trop Yin finit pas s'y mettre... quand elle sent le danger. :)

Qu'il s'agisse de sortir de sa dominante Yin ou Yang, c'est inconfortable. Nous cherchons le plus rapidement possible à revenir au statut quo : rien faire ou chercher quelque chose à faire et vite! Ces deux façons de fonctionner sont partiellement dysfonctionnelles dans la mesure si elles engendrent un sentiment d'impuissance face à la vie en général et à notre place dans le monde. Le comportement Yang exagéré ne permet pas de répit et le comportement Yin exagéré ne permet aucune contribution significative dans la famille, l'entreprise, la communauté, la société.

Un vrai lâcher prise est souvent le résultat d'un (ré)équilibre Yin Yang à plusieurs niveaux. Cet état d'esprit est souvent accompagné de la prise de conscience que le sort du monde ne dépend pas uniquement de nous. Et que chaque geste qu'on pose a quand même une incidence sur les gens qui nous entoure, notre environnement, sur le monde.

Il est amusant de regarder autour de nous pour repérer partout le principe du Yin et du Yang. Vous pourrez ainsi avoir des exemples à porter de mains pour gérer efficacement vos déséquilibres".

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mardi 5 novembre 2013

COACHING & BURN-OUT

Le BURNOUT... 
Notre société occidentale en produit à la pelle...

Le "Style Stress" est "in", il est à la mode dans tous les milieux de vie, surtout dans les entreprises :

- ça fait sérieux et important,
- c'est nécessaire à la motivation,
- ça prouve l’engagement,
- ça montre qu'il y a un gros enjeu à la clé.


Pourquoi ne pas plutôt travailler sur la motivation, le TEAM BUILDING, l’intéressement aux profits, des projets porteurs qui génèrent un état d’urgence et non pas l’inquiétude associée au stress?

Malgré tous les nouveaux moyens à disposition, nombre de coachs se déclarent en faveur d’un "bon stress"...  Des patrons se vantent d’avoir bâtit leur réussite en (com)pressant leurs employés afin d’obtenir une maximisation de la productivité dans ce temps de crise. "Faire toujours plus et mieux avec toujours moins de moyen et de temps"... On appelle ça "culture d'entreprise" mais ne s'agit-il pas d'avantage de chantage émotionnel ou chantage tout court, de menaces, d'indifférence, de maltraitance? La liste des moyens pervers utilisés est longue.

La recette du BURNOUT (selon Guy Hauray, neuro-coach) :
"Choisissez une atmosphère survoltée, 
+ placez un fond de bon gros besoin de reconnaissance (soyez généreux) 
+  une couche de culpabilité (à base judéo-chrétienne de préférence) pré-mixée avec un peu de honte + un soupçon (juste un neurone suffira) de discernement 
+ un zeste de carence affective 
+ une hypertrophie (bien mûre s’il vous plaît) du sens des responsabilités 
+ une ‘démesure d'ambition’ 
+ une pincée de perfectionnisme et placez le tout au bain-marie sous la surveillance d’un pervers narcissique.

Vous avez-là une recette que vous pourrez agrémenter en ajoutant les ingrédients d’un foyer conflictuel ou en instance de divorce et le tour est joué. Vous avez là un excellent burn out à servir tout chaud à votre société d’assurances". 

Le BURNOUT ne manque pas de toucher celui qui souffre du syndrome du sauveur
Cette personne voit des feux à éteindre partout autour d'elle. Elle s'occupe des besoins des autres souvent avant même qu'ils aient appelé à l'aide. Elle pense savoir ce qui est bon pour eux et dans "sa grande générosité", ne peut pas ne pas intervenir! ;) Ajouter à cela un besoin inconscient de rédemption. Vous savez, la personne qui a un vieux fond de culpabilité ou de honte et qui cherche à se racheter aux yeux des autres. Vous en connaissez?

Le BURNOUT ne manque pas de toucher celui qui souffre du syndrome du perfectionniste. 
Cette personne n'arrive pas/plus à déléguer. Se sentant en danger (de perdre du chiffre, de perdre son emploi...), elle se retrouve dans une irrésistible compulsion de devoir tout contrôler. De fil en aiguille, elle accumule les tâches et les responsabilités jusqu'à ne plus pouvoir gérer. Le résultat: un sentiment d'impuissance, de dépersonnalisation et de cynisme.

1 personne sur 4 vit un BURNOUT à un moment de sa vie.
... Mais de la part des entreprises et de nos gouvernants, le recul, la réflexion est souvent absente. L'ironie, c'est que c'est l'état et les entreprises qui bien souvent (sauf pour les indépendants à qui ça arrive, ils ne sont pas à l'abris!) vont payer la facture du traitement des burnout de leurs collaborateurs. Heureusement, depuis quelques temps, les DRH s'inquiètent de l'ampleur de ce fléau qui coûte très cher à la société, à l'entreprise, à l'humain.

Qu'est-ce qui construit le BURNOUT?
En entreprise, l'employé est d'une part sommé de faire preuve d'autonomie, de créativité et de leadership tout en devant s'ajuster à des objectifs, à des règles de procédure de plus en plus strictes. Son poste est revu à chaque instant, il risque sa place et le siège éjectable non seulement au moindre faux pas, mais aussi à la moindre restriction budgétaire. On ne fait pas de cadeau! Il doit se conformer à un profil type de comportement vis-à-vis duquel il est évalué en permanence. La situation qu'il doit gérer est pleine de contraintes extrêmes bien souvent incompatibles. Par ailleurs, le sentiment d'appartenance à un groupe s'étiole, l'employé est permuté d'une équipe de travail à l'autre en fonction des nécessités dictées par les projets. L'employé n'a plus le temps de créer des liens, et l'isolement psychologique le paralyse. Dans la volonté des dirigeants d'améliorer les profits et de subsister face à la concurrence, les changements structurels dépassent le rythme de 20% par an, ce qui n'est pas souhaitable sur le plan humain : le néo-limbique, cette aire cérébrale qui hait le changement, paralyse les facultés d'adaptation. Les capacités d'adaptation et d'apprentissage sont sollicitées en permanence. Et si l'on craque, il restera - peut-être - la voie de garage...


Certaines entreprises ont compris...
Les entreprises "humaines" font profiler leurs cadres dans l’intérêt des deux parties. Ainsi, en  périodes crise, les DRH et les responsables du management connaissent mieux les ressources et les limites de chacun. On s’intègre plus facilement, on s’épanouit dans une profession ou un poste qui correspond à nos traits de personnalités, notre tempérament et nos ambitions. On est plus créatif, plus productif et plus heureux. 
Vivement qu'elles deviennent de plus en plus nombreuses...

mercredi 23 octobre 2013

COACHING RELATIONNEL & ENNEAGRAMMES - séminaire les 27 et 29 décembre 2013 à Vieusart


Centre préféré

Voici une définition de l'ENNEAGRAMME trouvé sur http://www.enneagramme.com

"L'Ennéagramme a pour base l'idée que tout être humain dispose de trois formes d'intelligence, qu'il appelle le centre instinctif, le centre émotionnel et le centre mental. Le mot centre est utilisé pour bien marquer que chacun de ces trois modes de fonctionnement a un rôle particulier et des objectifs propres.

Le centre instinctif assure notre survie physique et psychologique dans le présent. Pour ce faire, il compare le présent aux situations passées semblables et choisit d'agir ou non, de changer ou non. C'est le centre de notre énergie vitale, de nos actes spontanés, de notre coordination physique, de notre créativité dans l'action.

Le centre émotionnel s'intéresse à nos désirs et à nos besoins et à ceux des autres. Il se préoccupe de nos relations aux autres. A l'instar de nos émotions, il vit profondément dans l'instant.

Le centre mental est le lieu du raisonnement, des choix, des décisions, des plans et des projets. Il raisonne par analyse et synthèse à partir d'informations se voulant objectives. Il est orienté vers le futur.


Les trois centres sont relativement autonomes. Parfois, ils sont en accord les uns avec les autres ; parfois, ils sont en désaccord. Par exemple, on peut prendre une décision (centre mental) et ne pas réussir à la mettre en œuvre (centre instinctif) ; ou bien on peut sentir au fond de soi, un conflit entre le cœur (centre émotionnel) et la raison (centre mental).

Selon le modèle de l'Ennéagramme, nous avons tous tendance à préférer un des trois centres : nous l'utilisons plus souvent que les autres ; quand il est en conflit avec un autre centre, c'est lui qui l'emporte ; face à une situation nouvelle ou à un stress, c'est lui qui est mis en œuvre le premier."

Dans l'Ennéagramme :
les types 8, 9 et 1 préfèrent le centre instinctif ;
les types 2, 3 et 4 préfèrent le centre émotionnel ;
les types 5, 6 et 7 préfèrent le centre mental :
Ce centre préférentiel bien entendu, ne manque pas d'influencer beaucoup les relations... :)
Pour ceux qui ont envie d'en savoir plus, bienvenue au séminaire!!!!



jeudi 17 octobre 2013

COACHING - comment être sur qu'on va dans la bonne direction?



Comment être maître de sa vie... comment vivre ce qui a du sens pour nous, ce qui nous ressemble, comment rejoindre notre lumière pour se connecter à elle et l'offrir au monde?

Entoure-toi de personnes qui t'encouragent, croient en ton potentiel, te soutiennent et te connecte à tes élans... 

Ose et tu verras comme la Vie ira mieux...

mercredi 9 octobre 2013

COACHING - mettre de la joie dans sa vie, ça fait la différence!

"Trouvez-vous un joyeux! (voir 4 joyeux si vous décidez d'avoir des quadruplets ;)!)

Avec quoi démarrez-vous le matin? C'est sûr vous commencez par un thé vert menthe ou un jus d'orange ou un verre de lait ou un café ristretto... what else? Des toasts, un croissant... Oui d'accord, et encore? ... vous ne voyez toujours pas? Quelle est votre émotion du moment quand vous commencez votre journée? En êtes-vous conscient(e)?

Dès les paupières levées nous commençons par nourrir nos pensées de sentiments, d'émotions pas toujours des plus agréables.
Souvent stressé(e) parce qu'il y a urgence de réveiller les enfants, retrouver les chaussettes qui se désunissent dans les tiroirs, sortir le chien qui menace de se liquéfier devant la porte du jardin, nourrir ce petit monde, embrasser ce petit monde sauf si - trop pressé(e) - vous envoyez un retentissant "A ce soir!" en claquant la porte pour sauter dans votre voiture et rejoindre rapidement les embouteillages. Et que faites-vous dans les embouteillages? Vous écoutez la radio qui vous bassine d'informations dont l'ingrédient de base agrémentera une humeur déjà bien fulminante. A moins que vous ne preniez le métro pour vous agglutiner à d'autres lodens et costumes rayés dans les rames, écouteurs vissés aux tympans, Smartphone ou Androïd à 15 cm des yeux jusqu'au bureau... et parfois vous ratez votre station, ce qui augmente encore un peu le taux d'adrénaline dans lequel vous naviguez sans en être conscient(e) depuis un bon moment.

Et si vous changiez d'ambiance? ... en privilégiant la joie comme fuel de fonctionnement.
La joie vous rend léger, vous ouvre à de nouvelles expériences, vous donne confiance en vous. Nous sommes hélas matraqués d'émotions bien moins pétillantes à longueur de journée. Et puis ça n'est pas très sérieux la joie! Et puis ... et puis ça ne s'invente pas comme ça la joie, il faut une "raison" ... Ah bon? A contrario, quelle est la raison qui vous pousse à broyer du noir ou du gris très foncé?

Nous nous emmurons dans des pensées dévalorisantes tellement inconfortables qu'il est préférable de penser que c'est la faute aux circonstances extérieures (le bureau mal disposé qui a fait que j'ai perdu mes moyens...), le client qui bredouillait (ce type ne savait pas s'exprimer, quel nul alors...), etc... alors que regarder en nous offre tant d'autres possibles...
Bon, je suis mal à l'aise pour ce rendez-vous alors je vais faire en sorte que ça se passe bien. Je connais mon sujet, j'ai mes notes, je peux déplacer le bureau pour recevoir ce client, je peux témoigner de mon malaise et poser les questions sans perdre mon fil rouge. Et... je peux activer la joie à l'intérieur!

Vous n'avez pas l'habitude, soit. J'ai bien envie de vous dire oubliez la raison et la joie s'installera. La joie se diffuse et le langage non verbal est souvent plus performant pour ressentir la joie. Si ça ne vous vient pas comme ça, trouvez-vous un joyeux!. Les joyeux sont profondément contagieux."

Extrait de http://chevalliance.blogspot.be/2013/10/trouvez-vous-un-joyeux.html


lundi 7 octobre 2013

Biodanza: La danse qui change notre rapport à la vie

 La définition de la Biodanza, par son créateur Rolando Toro :

"(...) Dans un monde comme le nôtre, de faim et de génocide, de torture et de délation, dans un monde d'abandon infini, comment est-il possible de se mettre à danser ? A première vue, cela paraît absurde.

Ma proposition, cependant, ne consiste pas seulement à danser mais à activer, par certaines danses, des potentiels affectifs et de communication qui nous connectent à nous-mêmes, au semblable et à la nature.

Mais, comment pourrions-nous changer le monde sans nous changer nous-même ?
La transformation par la Biodanza n'est pas une simple re-formulation de valeurs, mais une vraie transculturation, un apprentissage au niveau affectif, une modification limbiquehypothalamique.

La déformation de l'esprit occidental a culminé, au XXème siècle, avec les plus grands attentats contre la vie humaine qu'a connu l'histoire. La pathologie de l'ego a été renforcée jusqu'à des extrêmes jamais atteints. Pour soutenir cette pathologie, il y a les institutions de l'état, les idéologies politiques et éducationnelles. Et encore, de nombreux intellectuels et penseurs de notre époque collaborent à ce vaste processus de trahison de la vie.

Notre action est donc une transgression ouverte aux valeurs de la culture contemporaine, aux consignes d'aliénation de la société de consommation et aux idéologies totalitaires.
L'échec des révolutions sociales est dû au fait que les personnes qui la promeuvent n'ont pas réalisé en eux le processus évolutif. Les transformations sociales peuvent seulement avoir du succès en partant de la santé et non des névroses ou du ressentiment. Les changements sociaux ne feront sinon que substituer une pathologie à une autre. La Biodanza propose de restaurer chez les personnes, à un niveau massif, le lien originaire à l'espèce comme totalité biologique. Ce point de départ est indispensable pour la survie.

La Biodanza prend son inspiration dans les origines les plus primitives de la danse. Il est important d'éclaircir que la danse, dans son sens originel, est un mouvement vivenciel. De nombreuses personnes associent la danse au spectacle de « ballet ». Ceci est une vision formelle de la danse.

La danse est un mouvement profond qui surgit du plus intime de l'homme. C'est un mouvement de vie, c'est un rythme biologique, un rythme du coeur, de la respiration, une impulsion de lien à l'espèce, un mouvement d'intimité.
Je crois en une danse organique, qui réponde aux modèles de mouvement qui créent la vie. Nous avons cherché cette cohérence et nous l'avons trouvée. Des mouvements capables d'incorporer une entropie négative, des positions génératrices, une harmonie musicale entre les êtres vivants, une résonance profonde avec le micro et le macrocosme. Notre proposition est d'élucider ses portées de mouvement pour le lien véritable.

C'est seulement si nos mouvements restaurent leur sens de lien que nous arriverons à renaître du chaos obscène de notre époque.

Nous participons ainsi à une vision différente. Nous cherchons l'accès à une nouvelle façon de vivre en éveillant notre sensibilité endormie. Nous sommes trop seuls, au milieu d'un chaos collectif.

Il y a une façon d'être absent avec toute notre présence. Dans l'acte de ne pas regarder, de ne pas écouter, de ne pas toucher l'autre, nous le dépouillons subtilement de son identité. Nous ne reconnaissons pas en lui une personne ; nous sommes avec lui mais nous l'ignorons. Cette disqualification, consciente ou inconsciente, a un sens terrifiant qui englobe toutes les pathologies de l'Ego.

Célébrer la présence de l'autre, l'exalter dans l'enchantement essentiel de la rencontre est souvent l'unique possibilité saine. La tendresse ; une qualité de présence qui accorde de la présence. Ce dont nous avons besoin pour vivre est un sentiment d'intimité, de transcendance, de lien joyeux et de parole stimulante. Ainsi, dans ces nécessités naturelles nous avons mis nos objectifs.

Nous savons que la consistance existentielle ne peut provenir d'une idéologie mais des vivencias en action. Notre finalité est d'activer, par la danse et des exercices de communication en groupe, de profondes vivencias d'harmonie.

La vivência est une expérience vécue avec une grande intensité par un individu dans un laps de temps « ici et maintenant » et qui produit des effets émotionnels, cénesthésiques et viscéraux. La vivencia est une sensation intense d'être vivant ici et maintenant. C'est l'intuition de l'instant de la vie.

Les vivencias sont une porte par laquelle nous pénétrons dans le pur espace de l'être, où le temps cesse d'exister et où nous sommes ici et maintenant pour toujours".

by Rolando Toro Araneda
Traduction de Paula Roulin Prat