samedi 28 janvier 2012

Shame: Une vie sans émotion


Steve McQueen filme en moraliste l’univers d’un être solitaire perverti par le sexe.

Sonné. C’est l’état dans lequel on sort de "Shame", second choc de l’artiste britannique Steve McQueen après "Hunger", en 2008, qui retraçait la grève de la faim du militant irlandais Bobby Sands. A l’occasion, il révélait un acteur, Michael Fassbender. Déjà aperçu dans la série de Spielberg "Band of Brothers", chez Zack Snyder ("Les 300") ou François Ozon ("Angel"), ce dernier aura, en effet, dû attendre ce rôle pour voir sa carrière exploser.

A nouveau, McQueen filme dans "Shame" le long corps du comédien irlandais, non plus ici décharné, mais musclé, travaillé, sculpté... Cette fois, Fassbender incarne Brandon Sullivan. La trentaine exubérante, habitant un petit appartement chic, ce parfait yuppie new-yorkais bossant à Wall Street pourrait faire tomber toutes les filles. Pourtant, sa vie privée est organisée autour de prostituées à domicile, de séances de masturbation sur Internet, de coups d’un soir avec des inconnues draguées dans des bars ou le métro Rongé maladivement par des pulsions sexuelles insatiables, c’est plus encore quelqu’un incapable de s’engager émotionnellement avec quiconque. Même avec sa sœur Sissy qui s’invite un jour sur le canapé de son salon. L’arrivée de la jeune femme, chanteuse aux tendances suicidaires, fait ressurgir un passé douloureux et fait voler en éclats l’équilibre précaire de l’existence bien réglée de Brandon.

De ce passé, on ne saura rien. La force du cinéma de McQueen réside, en effet, dans son observation physique, froide et sans pudeur. Refusant la psychologie, il se concentre sur l’image, filmant un corps et ses pulsions, accumulant les scènes dures, crues, pour montrer la descente aux enfers et la faillite émotionnelle d’un être perverti. Abordant un sujet contemporain très osé, McQueen le fait en moraliste, conduisant son héros vers une forme de rédemption. Il ne s’agit, ceci dit, pas pour le réalisateur de le juger lui, mais bien de condamner le monde dans lequel il évolue, qui l’a forgé. Celui de la communication exacerbée, mais de l’incommunicabilité des êtres, de la pornographie à portée de tous, du tout, tout de suite, etc.

Ce n’est pas pour rien que "Shame" se déroule à New York, symbole de la mégapole occidentale contemporaine. Une ville de cinéma que le Britannique filme avec passion, captant l’énergie de ses rues pour la transmettre à son personnage. Incapable de se poser pour profiter de ce que la vie peut lui offrir, trop occupé à courir après des désirs formatés et imposés. La critique de "Shame" s’étend, en effet, à l’ensemble de la société, le sexe n’étant ici qu’un bien de consommation parmi d’autres.

Magnifique directeur d’acteurs, McQueen offre un nouveau rôle fort à Fassebender. Mais il confirme aussi le talent de la jeune Anglaise Carey Mulligan, déjà vue dans "Public Ennemies" ou récemment dans "Drive". Fragile, déchirante, elle crève l’écran dans "Shame". Notamment dans cette scène pivot où Sissy offre à son frère une version ralentie à l’extrême de "New York. New York", cri de douleur d’une profonde mélancolie. Où McQueen confronte deux êtres solitaires, détruits par la vie, mais qui y répondent de façon opposée : submergée par l’émotion pour l’une, la refusant pour l’autre. Malgré quelques excès de style dans sa mise en scène ultraléchée et l’une ou l’autre facilités scénaristiques dans son final, "Shame" reste un film brillant. Le premier grand choc de 2012.

http://www.lalibre.be/culture/cinema/article/712244/shame-une-vie-sans-emotion.html

jeudi 26 janvier 2012

COACHING PERSO : développer le meilleur de soi

A un moment de développement personnel, on craint souvent de briller un peu trop intensément, d’occuper trop d’espace, de faire de l'ombre aux autres… voire de risquer de s'entendre dire : "il/elle se prend pour qui???".

«J'avais peur à une certaine époque que les gens disent: "Pour qui se prend-elle?"
Maintenant, j'ai le courage de me lever et de dire: "Voici qui je suis."»
– Oprah Winfrey


Quel dommage que sous le couvert d'une humilité ou d'une modestie bienséante, on prenne soin de restreindre l'expression, le plein développement de nos potentiels!! On se prive (et on prive en même temps les autres et le monde) d'exprimer le meilleur de nous-même, d'offrir notre pleine potentialité.

Un des objectifs de vie n'est-il pas que chacun puisse intégrer son Identité, développer qui il Est, dans toute sa potentialité afin de l'offrir au Monde ? Il y a de la place pour tous les astres dans l'univers... et plus il y en a, plus on y voit clair! :))) alors brillons sereinement et exprimons la part de divin en nous! :)

Lâchons nos craintes de vivre notre plein potentiel (celui du moment, car il est en constante évolution :)))) -> là est la nécessaire humilité à développer, hihi!) et de l'effet que cela peut avoir pour les autres...

"Briller de notre être profond" n'est pas "briller de notre Ego" (parader, vêtu de nos petites et grandes réussites). Plus on "brille de notre être profond", plus on est capable d'être attentif aux autres, d'être solidaire, d'agir de manière empathique... Alors montrons le chemin ! :))

Cet partie (de nous) qui nous semble si belle et si grande n’est rien de moins qu'un appel à la croissance personnelle. Et si on manque d'estime, qu'on est plutôt sujet à ne pas se sentir à la hauteur, il est d’autant plus important de se précipiter à la rencontre de cette partie divine et de lui faire, progressivement, de plus en plus de place dans notre vie. ;-)

Souhaitons la bienvenue à tous les Astres :)

mardi 17 janvier 2012

Violence & maltraitance. Attention âmes sensibles.

Bonjour,

J'ai été amenée à visionner cette vidéo postée sur YouTube et me trouve en proie à toute mon impuissance tout en sachant que quelque part, (au moins) un tout petit se trouve en danger et que d'autres enfants, témoins de cette maltraitance inouïe des adultes, vont se construire en croyant que c'est normal, et même drôle!

J'ai envoyé cette vidéo à la DEI (Défense des enfants international), mais si vous avez un avis/ une idée pour ne pas rester uniquement un témoin indigné et impuissant et sauver cet enfant, merci pour votre réponse!!!

La place du père dans le système familial : à voir absolument...






mercredi 11 janvier 2012

Agir pacifiquement : "faites du bruit pour les sans abris" le 26 janvier de 16 à 18h à la Gare du Nord de Bruxelles

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité»
Article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme.

Avez-vous remarqué comme les bidon-villes et autres tentes de fortunes, voire sacs de couchage sur carton refleurissent dans nos villes, malgré leur modèle d'expansion ultralibérale et capitaliste ???
Et ne nous leurrons pas : ces nouveaux paysages qui rappellent la pauvreté des pays en voie de développement ou des pays émergents n'abritent pas uniquement des immigrés venus d'ailleurs, avec la pauvreté comme tout bagage...
Nous ne sommes hélas plus au temps de l’avènement, du développement du confort pour tous. Notre société qui parie sur la compétition et l'accumulation à l'extrême se doit d'accueillir aujourd'hui de plus en plus de laissés pour compte qui n'arrivent pas/plus à suivre le rythme effréné du "toujours plus" ou qui fuient une situation économique ou politique déplorable dans leur propre pays.
Loin de nier ce problème (bientôt épidémie?) de précarité galopante en fermant ou en détournant les yeux, de protéger sa sphère intime par des attitudes de rejet ou d'indifférence, n'est-il pas temps de faire une pose, d'analyser la situation et d'agir avec conscience?
Car n'est-ce pas chacun de nous qui est concerné, si pas dans notre quotidien, en tout cas dans notre humanité et notre citoyenneté?

Les membres de la Coordination Sociale de Schaerbeek - regroupant 40 associations - indignés par la situation des sans abri de la Gare du Nord, vous invitent à un évènement «cri de c(h)œur».

GARE DU NORD : TERMINUS … SAS OU IMPASSE ?
Faites du bruit pour les sans abris!

Esplanade de la Gare du Nord – côté boulevard du Roi Albert II
LE 26 JANVIER 2012
DE 16H À 18H.

Nous souhaitons interpeller les autorités compétentes, sensibiliser les citoyens quant à l’urgence et l’inhumanité de cette situation dégradante pour tous.

Venez nombreux soutenir notre action !
« Il nous appartient de travailler tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité Sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis... »
Stéphane Hessel, Indignez-vous, p. 9

La Coordination Sociale de Schaerbeek, rue de la Poste, 156 - 1030 Bruxelles.
Personnes de contact :
· Claudia de Beukelaer : claudia@ssq-wmw.be Tel 02 210 00 73
· Cécile Vincke : cecile.vincke@lenoyer.be Tel 02 734 24 53
· Marcq Myriam: myriammarcq@yahoo.fr Tel 02 216 12 62

J'adorerai que cette manifestation soit la première action que soutiendrait le "Life Celebrating Group" que je voudrais initier - et dont certains d'entre vous ont envie de faire partie :) Alors, pour ceux qui sont intéressés, prenez contact avec moi! via portable ou mon mail jh@joellehuaux.be.

mardi 10 janvier 2012

COACHING : développer un esprit critique et la souplesse de revoir ses certitudes...

"La certitude est signe d'une pensée morte".

Même la plus belle des idées, la plus clairvoyante des perceptions, la meilleure des intentions, la plus riche des convictions, la plus glorieuse des philosophies de vie devient rigide, dure, voire sans pitié et morbide si elle ne peut être bousculée et remise en question par les feedbacks/un éclairage/une information complémentaire de ceux qui nous entourent ou de notre environnement.

Nous disposons tous d'une "carte du monde" différente qui filtre nos interprétations et colorie nos perceptions. Cette carte du monde a été construite au fil de notre vie, de nos expériences et des croyances que nous avons déduites de nos expériences...

Veillons à garder l'esprit ouvert à accueillir de nouveaux continents, à revoir la topographie de nos fleuves et de nos montagnes, à déplacer nos réseaux routiers. Développons une curiosité pour les points de vue et avis différents, amusons-nous à nous laisser influencer par la carte du monde, des perceptions et interprétations de ceux qui nous entourent... car il n'existe de vérité - et donc de certitudes - que subjectives et momentanées... et la différence de l'autre, plutôt que m'appauvrir, me dévaloriser ou me déstabiliser, elle m'offre l'opportunité de m'enrichir.

Le fait qu'une grande majorité de personnes pensent la même chose, croient aux mêmes choses ou interprètent les événement d'une même façon n'est en aucun cas une garantie de "vérité" ni certainement une garantie de justesse!!!
Ex : On sait comment certains dirigeants d'états ont pu/peuvent jouer sur les émotions irrationnelles des gens/des foules pour les dominer par leur "ça" et les rendre incapables de se hisser au niveau de la réflexion ni de se forger un esprit critique... Inutile de rappeler les dégâts que cela a pu entraîner!

Et puis, le processus d'"aliénation à des certitudes" tisse souvent sa toile dans l'ombre.
Ex : la culture publicitaire nous berce de ses injonctions:
"Pour réussir votre vie ou avoir une vie réussie, vous devez avoir ceci, vivre comme ceci, manger cela, offrir ceci à vos enfants, penser de cette manière..." On retrouve ce même processus de manipulation des émotions irrationnelles utilisé par la stimulation mondiale à la consommation!!!!
De citoyens à l'esprit critique, nous risquons de nous transformer, si nous n'y prêtons pas attention, en consommateurs compulsifs...
Gare aussi aux nouvelles convictions (bio/écologiques par exemple), qui risquent bien de devenir à leur tour un must, une mode à laquelle on veut (puis doit) se conformer pour avoir l'impression d'appartenir, d'être quelqu'un :).

Y adhérer, c'est bien si/tant que cela a du sens pour soi.
Garder son libre arbitre pour s'ajuster si nécessaire, c'est mieux!!!

vendredi 6 janvier 2012

Séminaire désert (Tunisie) – du 18 au 25 février 2012

Un temps de reconnexion avec soi… pour prendre conscience de sa place… et de son action dans le monde.

Séminaire dans le Grand Erg, animé par Vincent Houba et Stéphane Riot

L’intention de ce séminaire :

  • Le Monde est en pleine transition, et à grande échelle…c’est incontestable.
  • Les organisations humaines, quelle que soit leur forme (entreprises, institutions, associations, familles….) ont la responsabilité d’accompagner cette transformation au cœur de leurs architectures visibles (organisation, hiérarchie, projets) et invisibles (leadership, management, gouvernance etc….).
  • Et si une des premières réponses aux multiples crises que nous traversons actuellement (écologique, économique, sociale, professionnelle, personnelle, relationnelle, etc…) était finalement d’oser aller à l’essentiel dans ces différents domaines ?
  • Et si cet essentiel passait par oser faire l’expérience de la connexion avec Soi, tout en étant en relation avec les autres, afin de (re)créer un collectif pacifié, vivant et durable ?
  • Et si cette expérience essentielle nous permettait la reconnexion au vivant, afin d’en (re)connaître les lois, les rythmes et savoir s’en inspirer pour mieux les respecter….
  • Et si le désert, dans la richesse de sa simplicité, nous invitait à un premier pas vers tout cela ?
  • Loin des tumultes du monde et de la pression de nos quotidiens, cet espace infini nous accompagne volontiers pour retourner à notre rythme biologique intérieur, le rythme du souffle et de la Vie, qui est un rythme lent…et nous permet ainsi de revenir d’autant plus « présents » dans le monde.
  • Bref, un moment de « pause » pour, paradoxalement, gagner du temps et de l’énergie pour sa Vie….

Le projet :

Moment de réflexion, autour d’un thé….

• Le premier pas durable à faire en avant vers le collectif est donc un pas de retrait vers soi.

• Dans les anciennes civilisations (entre autre en Chine et au Japon) les dirigeants qui avaient de hautes responsabilités dans la société se retiraient du monde trois à quatre mois par an pour se reconnecter à leur être et à leur intuition afin d’être à même de prendre des décisions importantes pour tout leur peuple.

• Chacun est à son niveau responsable d’une société : entreprise, famille, groupe, communauté,

•Stéphane et Vincent partagent la conviction que la première réponse à apporter aux diverses crises que nous traversons (écologique, économique, sociale, professionnelle, relationnelle, ….) est un retour à l’essentiel humain : en profondeur, se poser la question : « comment puis-je au mieux contribuer au monde ? »
• C’est à cette aventure, que vous invitent vos accompagnateurs au cœur du désert, dont ils ont l’expérience. Sa simplicité et son dépouillement facilitent la reconnexion à soi

Comment ça se passe ?

•Nos journées seront partagées entre +/- 3 heures de marche le matin et des espaces d’exploration individuels et collectifs l’après-midi.

• Stéphane et Vincent guideront ces ateliers aux travers de diverses approches d’accompagnement qu’ils ont intégrées dans leurs pratiques professionnelles (Communication consciente, approches cognitives et comportementales, neuroscience, psycho-analyse, constellations systémiques, coaching, somato-psychopedagie, etc…)
• Le déroulement de la semaine suivra un fil rouge dont le processus pourra évoluer en fonction du rythme de chacun et du groupe.
• Des temps seront dédiés pour l’ouverture à notre connexion à la planète et à la trame du vivant, au travers du désert.

A qui s’adresse ce séminaire ?

  • Comme à chaque fois, ce séminaire est ouvert à toutes et à tous, dirigeants, managers, porteurs de projet, personnes en recherche de leur projet personnel ou collectif, dont l’intention commune à tous est de passer ce temps privilégié avec eux-même et en contact avec un groupe sur le même chemin, et à chaque fois riche de sa propre diversité.

Pour plus d'infos : http://vincenthouba.com/2011/12/10/seminaire-desert-tunisie-du-18-au-25-fevrier-2012/