lundi 30 mars 2009

Travailler, se faire un baxter de télé, faire du shopping... le lot des consommateurs d'aujourd'hui...

« The Story of Stuff » est un petit film ludique sur le cycle de vie des produits et sur les causes et conséquences de la consommation effrénée de nos jours. Loin d’être fataliste, le film propose une réflexion… et invite à l’action !

On pourrait traduire le titre de ce film par « L’histoire des choses ». Ces choses que l’on produit, consomme et jette… à un rythme de plus en plus rapide.

Dans ce document de vingt minutes, Annie Leonard explique le cycle de vie des objets : de l’extraction des matières premières à l’élimination des déchets, en passant par la production, la distribution et la consommation.

Le film vulgarise aussi les principes de notre économie globale matérialiste et souligne plusieurs constats interpellant, comme par exemple le fait qu’alors que la consommation de chaque américain a doublé en 50 ans, son bonheur perçu n’a cessé de décliné.

Finissons sur une note d’espoir ! Comme l’explique ce film, notre système actuel de consommation a été créé et pensé de toutes pièces dans les années 50. Ce n’est pas une loi fondamentale comme la gravité. À nous de définir les nouvelles règles du jeu. Parmi les actions qui peuvent être entreprises, certaines le sont à notre niveau !

A découvrir avec des sous-titres en français sur http://www.storyofstuff.com/international

dimanche 29 mars 2009

jeudi 19 mars 2009

ALICE MILLER : stop aux châtiments corporels !!

Nombreux sont ceux qui affirment que la violence psychologique est pire que la violence physique. Si l'on ajoute maintenant qu'elle se produit fréquemment et souvent violemment, pendant toutes les années où le cerveau de l'enfant se forme, on peut mieux comprendre la gravité des effets des coups.

Même s'ils sont donnés, ce qui est sans doute le cas chez une forte de proportion de parents, sans la moindre mauvaise intention et dans un contexte d'affection. Le corps, lui, a ses réactions propres, instinctives, qui ne tiennent pas compte de l'intention avec laquelle les coups sont donnés. Le corps sait que les coups sont mauvais pour lui. Et ils sont catastrophiques quand ils viennent de ceux dont l'enfant a le besoin absolu de capter la bienveillance.


Donc, même si la violence psychologique est grave aussi, on ne peut pas dire qu'elle soit plus grave que la violence des châtiments corporels à laquelle, le plus souvent, elle s'ajoute.
 D'autre part, ceux qui, comme Alice Miller, demandent une interdiction spécifique des châtiments corporels, demandent aussi qu'un suivi soit assuré auprès des parents pour les aider à élever leurs enfants dans la confiance et la tendresse. Ce qui fait que lutter contre les châtiments corporels qui concernent aujourd'hui la quasi-totalité des enfants, c'est aussi donner plus de chances à une éducation qui joue vraiment pour l'enfant le rôle d'un "placenta social" protecteur, nourricier, tolérant et riche en modèles structurants.

mercredi 18 mars 2009

ALICE MILLER : imitation & soumission

Le deuxième comportement inné de l'enfant est le comportement d'imitation.

L'enfant imite d'instinct dès les premiers jours de sa vie les comportements qu'il voit et entend, surtout ceux que l'on a à son égard. Frapper un enfant, ce n'est donc pas seulement le dresser par l'effet de la peur des coups, c'est aussi le conditionner à la violence en lui en fournissant des modèles qui s'intègrent à la gestuelle de son corps, avant même qu'il ait pu comprendre quoi que ce soit à ce qu'on exigeait de lui.

De plus, les coups sont en contradiction radicale avec les principes fondamentaux communs à toutes les traditions et les religions et que tous les parents cherchent à inculquer à leurs enfants, même s'ils ne les mettent pas eux-mêmes en pratique : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse" et "Ne frappe pas un être plus petit que toi". L'enfant frappé subit littéralement un électrochoc. Il subit simultanément deux messages contradictoires : une leçon de morale ("Ne fais pas aux autres...") et une leçon gestuelle violente ("Fais aux autres, comme je le fais en ce moment, ce que tu ne veux pas qu'on te fasse"). Cette contradiction subie à travers son corps et son esprit ne peut que perturber gravement les capacités morales et les capacités logiques de l'enfant. Il est vraisemblable que beaucoup de nos incohérences ont ces électrochocs pour origine.



Autre comportement inné de l'enfant : le comportement de soumission. On l'observe aussi chez les adultes humains dans le cas du "syndrome de Stockholm" : des otages soumis à un stress intense prennent la défense de leurs ravisseurs, éprouvent une irrésistible sympathie pour eux, adoptent leurs idées, voire leur comportement et, dans certains cas, en tombent amoureuses. Même si les parents ne sont pas des ravisseurs ni les enfants des otages, la situation des enfants est une situation de totale dépendance matérielle et affective. Aussi, quand le stress des coups intervient dans la relation, les enfants incorporent plus profondément encore qu'à l'ordinaire les jugements implicites et/ou explicites qui accompagnent les coups. Ils s'identifient à leurs parents. Ils s'autoaccusent, nient leur propre personnalité, se coupent de leur boussole intérieure.



Enfin, dernier comportement inné perturbé par les coups : le comportement de sauvegarde. C'est celui qui, au moindre signe de danger provoque en nous le réflexe de fuir ou de combattre. Chez le petit enfant, ce réflexe se limite à la fuite (le plus souvent dans les bras de sa mère) ou à l'appel au secours. Les expériences de Henri Laborit, présentées dans le film d'Alain Resnais Mon oncle d'Amérique, ont montré que lorsque des rats sont dans l'impossibilité de fuir ou de combattre, les hormones du stress qui sont normalement destinées à assurer ces deux fonctions se retournent en quelque sorte contre l'organisme et l'autodétruisent. La tension monte, les tissus gastriques sont atteints, mais aussi les neurones. Certaines parties du cerveau (corps calleux, hypophyse) s'atrophient littéralement comme cela a pu être vérifié au scanner. Or, la situation de l'enfant frappé est exactement celle du rat qui ne peut ni fuir ni combattre. De plus, pour lui, l'expérience se répète souvent tout au long de la période pendant laquelle son cerveau se forme et ses neurones s'interconnectent. Le système de sauvegarde, système fondamental pour l'équilibre de l'individu, ne peut qu'être gravement perturbé par une telle répétition. Il n'est pas étonnant par exemple que les victimes d'agressions sexuelles (de la part d'étrangers à leur famille) soient souvent des enfants qui ont subi des mauvais traitements : leur système de sauvegarde, altéré, ne les prévient peut-être plus des dangers possibles.
 Il faut encore ajouter qu'une des réactions du cerveau, en cas de danger physique, est de "débrancher" le système immunitaire, consommateur d'énergie, pour concentrer toute celle-ci sur les membres afin de fuir ou combattre. Il est très probable que ces ruptures répétées de la fonction immunitaire, aggravées par l'état de stress, expliquent le fait que les enfants battus ont souvent plus de maladies et d'accidents que les autres. Là encore, c'est une fonction centrale qui est atteinte chez l'enfant.


mardi 17 mars 2009

ALICE MILLER : comprendre les comportements d'attachement primitif de l'enfant

C'est par ses comportements d'attachement que l'enfant fait au moins la moitié du chemin qui le relie à sa mère et aux adultes de son entourage.

Capacité de téter, cris et pleurs, "grasping", sourires, regards, extension des bras, capacité de distinguer la forme des visages de l'environnement puis la forme du visage de sa mère parmi tous les visages, sa voix, son odeur, tous ces comportements sont autant de façons pour l'enfant de créer des liens afin de constituer, au sortir du placenta organique, un placenta social.

Et ce nouveau placenta social doit avoir les mêmes fonctions que le placenta organique : protéger, pourvoir, permettre (formule empruntée à Pierre Lassus).
Le rôle des parents consiste à reprendre ces trois fonctions en y ajoutant celle de proposer (et non d'imposer) à l'instinct d'imitation de l'enfant des modèles de comportement qui lui permettent de s'épanouir.


On voit ainsi immédiatement que toute punition corporelle, toute privation punitive, toute interdiction non indispensable à la survie du bébé va à l'encontre de la fonction naturelle du placenta social de l'enfant et contrarie, voire pervertit le besoin impératif et vital qui pousse l'enfant à créer des liens indispensables à sa survie. "Pervertit", parce que l'enfant, totalement dépendant de sa mère, n'a pas les moyens de refuser une relation qui ne lui convient pas.

S'il est frappé, après la première surprise douloureuse, il intègre la violence à son mode de relation et la considère donc comme normale, ce qui ne peut se faire qu'aux dépens de sa sensibilité qui s'endurcit. Il intègre donc la violence à son modèle relationnel exactement comme le foetus peut absorber la nicotine, les drogues ou l'alcool que lui infuse le cordon ombilical. De plus, comme les coups sont presque toujours accompagnés d'insultes, ils humilient l'enfant et portent atteinte à l'image qu'il a de lui-même. En même temps que son mode de relation future, dont sa relation avec sa mère est le prototype, c'est ainsi le centre même de sa personnalité qui est atteint.


Et il n'y a aucune commune mesure entre les coups donnés par les parents, surtout par la mère, et les coups donnés par des étrangers à la base de sécurité. Des effets de ceux-ci, l'enfant peut être consolé par sa mère. Mais quand c'est la mère qui devient la menace et la source des coups, l'enfant n'a plus aucun recours. Et sa confiance dans sa base de sécurité qui correspond à un besoin fondamental chez lui est gravement compromise.



lundi 16 mars 2009

ALICE MILLER : Dangers spécifiques des châtiments corporels


Il est certain que la violence psychologique, la froideur, l'indifférence, l'hypocrisie, la violence verbale peuvent être très destructrices. Mais, comme l'a dit Alice Miller, ces traitements sont beaucoup moins pratiqués que la violence physique "éducative" qui concerne au moins 90% des enfants de la planète, avec des niveaux moyens de violence différents selon les régions du monde, selon leur degré d'évolution sur cette question.


De plus, les punitions corporelles, parce qu'elles parlent directement au corps de l'enfant ont des effets spécifiques très particuliers. Les enfants frappés ont, comme l'a montré l'étude du Dr Cornet, tendance à subir plus d'accidents que les enfants simplement insultés. Les coups semblent avoir un pouvoir déstructurant plus grand que celui de la violence verbale.


Pour le comprendre, il faut tenir compte du fait que le nouveau-né est pourvu de comportements innés. Ces comportements, contrairement à ceux d'autres animaux, ne sont pas faits pour pouvoir survivre directement au contact de la nature mais pour se constituer un nouveau placenta, non plus physiologique mais social, en créant des liens protecteurs et nourriciers avec sa mère et son entourage immédiat dans le but de vivre et survivre. Tous ces comportements sont donc relationnels et ils ont leur source dans les parties les plus archaïques du cerveau.


Aucun de ces comportements ne prépare l'enfant à être frappé par sa mère et les autres personnes qui constituent la base de sécurité de l'enfant. Les comportements innés de sauvegarde dont dispose l'enfant deviennent même destructeurs, lorsque c'est la mère elle-même qui devient une menace pour le corps de l'enfant.

Et comme, d'un autre côté, aucune mère primate n'adopte à l'égard de ses petits des comportements semblables à nos punitions corporelles, on peut dire que le fait de frapper un enfant est doublement contre-nature (contre la nature de l'enfant et celle de la mère).
 C'est précisément parce qu'ils interfèrent avec ces comportements innés dont la source est la partie la plus archaïque du cerveau que les châtiments corporels ont des effets particulièrement variés et dévastateurs.

Tout se passe comme s'ils atteignaient directement le centre de la personnalité à partir duquel ils rayonnent dans tous les sens sur le corps, sur l'affectivité, sur l'intelligence.


samedi 14 mars 2009

JEUX MEURTRIERS : du virtuel à la réalité

... De l'influence des jeux vidéos, Internet et autres sur les jeunes (fragiles ou fragilisés) d'aujourd'hui...

L’adolescent allemand, qui a abattu 15 personnes avant de se suicider, jouait sur son ordinateur à tuer dans la jungle quelques heures seulement avant de passer à l’acte.

Tim Kretschmer, 17 ans, a passé plus de deux heures dans la soirée de mardi, veille du massacre, à jouer au jeu vidéo « Far Cry 2 », mettant en scène une chasse en Afrique pour éliminer un trafiquant d’armes, rapporte le site internet du magazine Spiegel, citant les enquêteurs.

L’adolescent, qui s’est suicidé au terme d’une randonnée meurtrière qui avait débuté dans son ancien collège du sud-ouest de l’Allemagne où il avait abattu au pistolet neuf écoliers et trois enseignantes, participait régulièrement à des forums de discussions sur internet, où il avait notamment recours au pseudonyme « JawsPredator1 », selon le magazine.

vendredi 13 mars 2009

MIND MAPPING & MIND MANAGER à Bruxelles

A la découverte d'un outil génial pour être efficace et performant(e) !!!!

Séminaire découverte
12/03/2009 - 09H 00à 16H30 rues des Ailes 60 - 1030 Bruxelles
Mind Mapping (AM) + Mind Manager (PM)

Découvrez - Testez "La liberté d'expression intellectuelle"
Par une formation sur le concept du Mind Mapping (Manuel et Electronique)

Mind Mapping (AM)
Une technique de prise de notes basé sur l'utilisation simultanée des deux hémisphères cérébraux.

La Mind Map garantit une augmentation en créativité et en efficacité pour :
O Organiser, structurer la gestion de ses projets
O Structurer, organiser, synthétiser, et corréler ses idées.
O Prendre note plus facile, plus rapidement et efficacement lors de réunions, séminaires ...

Mind Manager (PM)
O Mind Manager l'interface efficiente entre votre cerveau et l'output digital, des solutions pour la gestion de projets
O Un logiciel pour réaliser des Mind Maps électroniques et exporter vers les formats Office (Word, PowerPoint, Outlook, Ms Project, format HTML)
O Avec Mindjet Connect, tout les membres d'une équipe peuvent travailler en live collaborativement dans même Map via Internet
Il est indispensable d'apporter son portable, vous recevrez une version démo de Mind Manager.

Réservez directement votre place auprès d'Alex Adam
Portable: 0495/679652
e-mail: alex@a2.be

TROP ou PAS ASSEZ de REGLES ?

Difficile d'être parents aujourd'hui...
Les parents laxistes, copains avant d'être parent, compensant par leur "souplesse" un manque de présence effective, ou réparant une enfance mal vécue avec des parents trop autoritaires...
Les parents super stricts, en guerre contre la montée de toute cette génération d'enfants rois, rendant alors leurs enfants "bien domestiqués" ou "suradaptés" aux règles, conventions et principes...

Difficile de savoir si on est trop ou pas assez strict ou rigide...

Une clé : se poser la question de ce qui est nécessaire à l'enfant pour qu'il grandisse et devienne un adulte à la fois ... en respectant sa différence et son rythme d'apprentissage.

Une règle pour une règle = une sorte de fascisme
NE PAS OUBLIER LE SENS DE LA REGLE !!! (à quoi elle sert???)

Alors parfois, pour être congruent par rapport à ce qui a du sens pour nous, il faudra (permettre à l'enfant et à soi) d'enfreindre la règle! Alors qu'imposer une règle pour une règle nous éloigne, parents et enfants, de ce qui a vraiment du sens pour nous !!!!!

mercredi 11 mars 2009

FETE NATIONALE DE LA BIODANSE le 22 mars prochain !!!

GRANDE FÊTE POUR LES BIODANSEURS BELGES

Programme :
o 14.30 Accueil
o 15.00 vivencia
o 17.00 auberge espagnol (ieder neemt een gerecht of dessert mee en drank)
o 21.00 fin

Lieu :
Regina Caelilyceum - Grand hall de sport
Rozenlaan 45
1700 Dilbeek

Inscription: francoisemasset@hotmail.com

mardi 3 mars 2009

COMMENT RESTER EN SANTÉ :

1. Ne vous occupez pas de chiffres non nécessaires. 
Ceci inclut l'âge, le poids, le taux de cholestérol, la pression et la taille. 
Laissez le docteur s'en préoccuper, c'est la raison pour laquelle on paie l'assurance maladie !

2. Ne conservez que les amis joyeux ! Les grincheux vous démoralisent.

3. Continuez à apprendre. 
Apprenez toujours plus au sujet des ordinateurs, de l'artisanat, du jardinage ou autre. 
Ne laissez jamais votre cerveau au repos. 
Un cerveau au repos est l'atelier du diable. 
Et le nom du diable est Alzheimer !

4. Amusez-vous de choses simples. 

5. Riez souvent, longtemps et fort. 
Riez jusqu'à ce que vous n'ayez plus de souffle et que vos larmes coulent. 

6. Si vous avez une grosse peine, pleurez un bon coup, séchez vos larmes et continuez votre chemin. 
La seule personne qui vous accompagne pour la vie est vous-même. 
Soyez VIVANT tout au cours de votre vie.

7. Entourez-vous de choses que vous aimez: les animaux domestiques, des collections, de la musique, plantes, passe-temps ou autre.
8. Prenez soin de votre santé : 
Elle est bonne, conservez-la. 
Elle est instable, améliorez-la. 
Vous n'en avez plus le contrôle, allez chercher de l'aide.

9. Ne voyagez pas dans le temps vers la culpabilité. 
Voyagez jusqu'au centre d'achats, vers la campagne, vers le pays voisin mais jamais où vous rencontrerez la culpabilité.
10. Dites à ceux que vous aimez que vous les aimez, à chaque occasion .

ET SOUVENEZ-VOUS :

La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations prises mais par le nombre de moments qui nous ont coupé le souffle.